Non, jamais de lapin avec un cochon d'Inde !
C'est lapin avec lapin et chon avec chon point.
Un copier-coller que j'avais écrit :
Cochon d'Inde + Lapin = JAMAIS !
Lorsqu'on a un seul cochon d'Inde, et qu'on souhaiterait lui apporter de la compagnie, l'adoption d'un lapin nous vient en idée. C'est un animal grégaire lui aussi donc il pourrait cohabiter avec un cochon d'Inde.
Or c'est une très mauvaise idée ! Ces deux animaux ne sont pas fait pour vivre ensemble !
Tout d'abord, le lapin s'active en général tot le matin et le soir tandis que le cochon d'Inde s'active la journée.
Ils n'ont pas le meme mode de vie.
Le lapin est un lagomorphe et le cochon d'Inde est un rongeur.
Le lapin est un animal très actif, très vif en général, contrairement au cochon d'Inde qui est lui de nature calme.
Le lapin est bien plus lourd, plus imposant qu'un cochon d'Inde, un coup de patte de sa part (sans le faire exprès) pour jouer peut gravement blesser le cochon d'Inde voir entrainer sa mort. Des propriétaires en ont déjà fait la triste expérience.
Le lapin a besoin d'un apport important en vitamine D tandis que le cochon d'Inde a besoin de vitamine C.
Le lapin peut transmettre une bactérie mortelle (Bordetella Bronchiseptica) au cochon d'Inde qui peut lui meme en transmettre une d'un autre type (la Pasteurella Multocida) au lapin.
Voici aussi l'origine de cette cohabitation :
"Il était une fois sieur fermier qui en avait marre que les renards pillent les clapiers et bouffent tous les lapins. Mais que pouvait-il donc bien faire pour que son garde manger soit intact? Bah oui, la voila la solution!!
Un chon c'est pas tres fut-fut, un chon c'est pas rapide, un chon ca se défend pas bien.
Il décida d'en mettre qq uns dans les clapiers.
Oh miracle!! les renards préferent cette proie facile, qui en plus est en train de dormir, aux lapins qui sont actifs pendant l'attaque, qui savent rudement bien se défendre et qui ont des griffes acérées. Bon quelques chons sont tués par les lapins, mais au moins les lapins sont saufs et pourront finir dans l'assiette plutot que dans l'estomac des renards.
Tout est bien qui finit mal."