Bonjour, je viens tout juste de m'inscrire car j'ai besoin de partager mon histoire avec des gens qui comprendront.
Le 30 mars dernier, j'ai adopté mon premier cochon d'inde. Coup de foudre instantané. Une petite femelle Teddy tricolore. La plus belle du monde, du moins à mes yeux et à ceux de son copain. Jamais nous n'aurions cru possible de s'attacher autant à une si petite bête, mais je n'ai jamais autant aimé un animal. Impossible. Elle était tout pour nous. Je suis allergique aux cochons d'inde et à leur foin mais peu m'importait. Je pourrais en parler pendant des heures. Elle était tellement exceptionnelle.
Dimanche dernier, le 8 novembre, je suis allée passer du temps avec elle (Gumi) et avec notre autre cochon d'inde (Lily), et je leur ai donné un morceau de banane. Trop gros. Je n'ai pas réfléchi. Lily n'en a presque pas mangé, mais Gumi a tout mangé le morceau, qui était trop gros. Habituellement, c'est mon copain qui s'en occupe. Et je savais très bien qu'il ne fallait pas trop leur en donner, mais je l'ai fait quand même, sans réfléchir je suppose. Toute la journée elle allait bien. Je crois que ça s'est détérioré durant la nuit.
Le lendemain matin, je devais aller travailler, je n'ai pas eu le temps d'aller les voir. Mon copain m'a envoyé un message avant de partir travailler, me disant que si possible, d'aller la voir sur mon heure de dîner, car elle semblait ne vraiment pas se sentir bien. J'y suis allée, et je l'ai trouvée dans un état critique. Je l'ai amenée d'urgence chez ma vétérinaire, qui soit dit en passant n'y connait pas grand chose en rongeurs, et j'ai du la laisser là-bas pour qu'ils puissent lui administrer les soins et tout. Il y avait bien une autre solution, où ils sont beaucoup plus spécialisés. Mais c'était très loin et beaucoup trop cher. Donc j'ai pris l'option des traitements qui ne seraient peut-être pas les bons. En passant, je n'ai jamais vu un cochon d'inde faire autant pitié, et je ne veux plus jamais vivre ça.
Bref, je suis partie en pleurs, en fait je n'ai jamais pleuré autant, et j'ai attendu des nouvelles. Plus tard dans la soirée, on m'a rappelé, me demandant la permission de lui administrer des anti-douleurs car elle semblait souffrir. J'ai dit oui. Une vingtaine de minutes plus tard, on me rappelle. Je savais ce que cela voulait dire, car ils n'étaient pas censé m'appeler si tout allait bien. Elle était partie.
(Pas fini)