L’AMITIÉ VIRTUELLE😉Internet nous permet de nous imaginer les grands traits de la personnalité, des valeurs défendues, des loisirs… de son auteur et donne donc naturellement l’envie de correspondre si ces éléments sont partagés. Une connivence virtuelle s’établira mais si elle perdure, le risque est effectivement de ressentir de la tristesse de ne pouvoir la transformer en amitié réelle. Bien souvent le matin, cette personne inconnue est la première à nous souhaiter une merveilleuse journée… Parfois, on ressent ces personnes là d’une manière plus réelle que nos amis de chairs et de sang !L’amitié virtuelle n’a pas de distance, ni de frontières. Il s’agit d’une personne au visage inconnu et imaginaire et qui tous les jours se soucie de nous, se confie à nous, partage ses découvertes, nous souhaite le meilleur, le soir venu vient nous souhaiter une bonne nuit et nous dire à demain…Certaines personnes ne ressentent pas le besoin de voir les gens, pour différentes raisons. Donc le virtuel permet de discuter et de se confier. L’amitié virtuelle est une amitié merveilleuse, car dépourvue de tout « parasite » lié à la condition sociale, au physique, au rôle qu’on joue immanquablement devant tout interlocuteur que l’on a en face de soi.En effet, Internet permet avec le temps de tisser des liens, de déceler des affinités, d’organiser des connivences et même d’induire de la complicité. Ainsi, lorsque l’on voit apparaître à l’écran le pseudo de certains ou de certaines, on affiche instantanément un joyeux sourire… Nous vivons le virtuel !Pourtant, on dit : « Loin des yeux, loin du cœur ». Je ne suis pas d’accord, que se soit en amitié ou en amour, quand on aime, on aime !MSN et Internet d’une manière générale ne sont que des outils. Ils permettent dans certains cas de faciliter la communication. Si nos amis virtuels sont devenus nos amis c’est parce que nous nous sommes découverts des affinités.Le risque est de s’engouffrer dans le monde virtuel et de se détourner de la vraie vie. Mais, l’Internet d’aujourd’hui n’est-il pas le café d’hier… enfin à peu près ?