Débat - amour des chevaux et équitation sont-ils compatibles ?

Juste une petite question : pourquoi ce serait toi qui décide ?

Premièrement Désolé pour la malformation de ma phrase.

Ce que je voulais dire c'est que quand on débourre un poulain il faut le montrer qu'on est pas son copain tout en le respectant,mais en lui montrant que ça A des bons côtés de faire ce qu'on lui demande.Parce que si un cheval nous prends pour un autre cheval il peut rapidement prendre le dessus sur nous et ça n'a l'air de rien mais ça peut rapidement tourner à la catastrophe.

"Débourrer"...

Je dirais plutôt " apprendre à connaître l'autre, lui accorder sa confiance".

Pour moi, si, je suis l'amie du cheval. Je ne le domine en aucun cas. Il n'a aucun intérêt à m'obéir.

Le cheval est hyper conditionnable. Si on le "débourre" comme tu dis, il sera vite soumis, même s'il n'y paraît pas. Tu dois d'abord lui offrir ta confiance. C'est comme en amitié.

Exactement!Avec un poulain évidemment il faut lui faire confiance mais être assez ferme en même temps parce qu'en jouant,il pourrait nous frapper et nous faire mal,même si c'est accidentel.Mais d'un autre côté,si on accorde notre confiance il se sentira probablement plus en sécurité avec nous et aura moins tendances à piquer des crises.Mais Apres tout dépend du point de vue

J'aimerais revenir sur cette communication unilatérale.

C'est le principe " émission réception”. Pour avoir une relation avec quelqu'un, on doit "émettre". Mais aussi savoir écouter, " recevoir".

Les cavaliers ne savent pas écouter. Je le dis, je l'assume. Mais s'ils ne savent pas recevoir, c'est parce que le cheval ne sait pas émettre. Ou plutôt, on lui a appris à ne pas émettre.

C'est simple. "je t'ordonne, tu t'exécutes. Tu prends une initiative, tu es puni.". Ça a l'air dur,mais c'est la vérité.

Je veux bien concevoir que vous en punissiez jamais le cheval. Mais gardez à l'esprit que dans un club, le cheval voit des dizaines de cavaliers. Si les autres cavaliers n'étaient pas là pour réprimer les initiaves du cheval, je suis convaincu qu'il serait bien moins réticent à faire tout ce qu'on lui demande.

Quel cavalier n'a jamais entendu " c'est toi le chef, fâches-toi !", venant d'un moniteur.

Je me souviens d'une phrase que ma monitrice disait toujours avant les séances de saut "on ne part jamais à la guerre sans ses armes." Alors on s'emparait tous de notre cravache, et on partait en guerre. Mais contre qui, quoi ? Le saut ou le cheval ? Le saut lui, était passif. Le cheval lui était un être vivant, capable de prendre des décisions. Qui est l'ennemi ? La chose passif, ou l'être pouvant avoir une initiative ?

Très beau témoignage , ce serais formidable ci touts le monde était comme toi , je suis entièrement d'accord avec toi , touts le monde traite les animaux comme des obgets ou un esclave qui DOIT faire ce qu'on lui demande , pas comme des être vivant pouvant ressentir les mêmes choses que l'être humain , c'est vraiment un comportement très égoïste ....

Tout à fait d'accord avec vous !

Très beau sujet, il faut que les personnes écrite ci-dessus se rendent compte qu'ils font tellement du mal à ceux qui les aimes...

Et les animaux ne sont pas des objets !

Le soucis, c'est que la plus part des cavaliers ferment les yeux. Il y a un an, mon frère m'a dit "mais c'est horrible, le mors doit leur faire très mal" et moi de répondre, "non, c'est adapté". Pareil pour la cravache "non non, ils n'ont pas mal, ça leur fait juste un petit choc pour qu'ils accélèrent".

Heureusement que j'ai compris...

En faite les personnes que tu dis, inconsciemment ils vont prendre les animaux comme des objets.

Ils pensent que les animaux n'auront pas mal, comme des objets ( les objets n'ont pas mal.)

Pour comprendre il faut juste se mettre à la place des animaux.

Si on vous "tapait" avec comme avec une cravache tout les jours, est ce que vous aimeriez? NON

Voilà c'est tout simple mais il y en a qui comprenne pas.

On vit dans un monde où la souffrance animale est tolérée, légalisée, et encouragée.

Comme je l'ai dit, certains cavaliers s'enfoncent dans leur cocon d'ignorance, où ils sont persuadée que la cravache ne fait pas de mal au cheval, cocon qui leur permet de faire souffrir la conscience tranquille.

Quand tu ouvres les yeux tu ne peux plus les refermer. Encore faut-il les ouvrir.