Bonjour,
Il est parfois difficile de faire cohabiter des animaux aux tempéraments qui peuvent être différents. Cela peut également dépendre de la manière dont les animaux ont été présentés, l’idéal étant que cela ait été progressif, sinon il pourrait être intéressant de reprendre les présentations et l’introduction plus progressivement.
Il est d’abord essentiel de s’assurer que chacun puisse avoir son environnement. Par exemple, s’assurer que chacun puisse avoir un espace ou une pièce où il puisse être au repos dans le calme. Il est nécessaire que chacun ait son panier, son arbre à chat ou tout autre espace douillé à lui. Vous pouvez les positionner là où chacun à l’habitude de se poser pour qu’il puisse se l’approprier et que chacun ait le sien. Il est aussi important de démultiplier les litières, les chats étant des animaux très propres, à deux ils auront besoin d’au moins 2 ou 3 litières d’autant plus s’ils ne s’entendent pas très bien pour le moment. Il est possible aussi d’essayer de placer leurs gamelles d’eau et de nourriture dans des endroits séparés, de nouveau à proximité des espaces que chacun préfère pour qu’il n’existe pas de compétition alimentaire. Les jouets et jeux doivent aussi ne pas être sources de compétition.
Si jamais ils viennent tous les deux à votre contact, essayez de les caresser tous deux, de les récompenser. Vous pouvez également les récompensez avec des friandises dès qu’il y a une interaction positive, en veillant à ce qu’encore une fois il n’existe pas de compétition alimentaire à ce moment-là.
Il peut être intéressant de s’interroger sur les habitudes de chaque chat. Par exemple si l’une aimait sortir et ne le peut plus cela peut créer des frustrations qui peuvent aboutir à de l’agressivité. Il faut donc que le mode de vie préférentiel de chacune soit respecté au mieux pour ne pas créer de frustrations.
Enfin, si le problème persiste il est également possible de consulter un vétérinaire, certains proposant même des consultations en comportement, afin d’avoir des conseils sur la situation, voire peut-être de la phytothérapie qui peut dans certains cas aider à apaiser la situation.
En espérant vous avoir aidé au mieux,
Johanne
" Étudiant(e) vétérinaire, chargé(e) de mission pour la Junior-Entreprise ProVéto Junior Conseil "