C'est une belle idée, le sujet de ce fil de conversation. Oui, effectivement, on se rend compte de certaines "erreurs" et oublis involontaires que tardivement parfois. Pour qui ne connaît pas "mon histoire" (je fais court, promis😉), j'ai perdu mon 1er chat "à moi", mon bb à qui j'ai donné le biberon, il y a 5 mois, après 16 ans de vie commune. En tout et pour tout, nous avons dû vivre séparés lui et moi 2 mois tout au long de sa vie. Je l'aimais tellement, je l'adorais. C'était mon cœur. Chaque jour nous avions nos moments calinous, il était très proche de moi et moi du lui, au point que nous étions tout le temps ensemble quand j'étais à la maison, s'il ne venait pas avec moi, j'allais où il était. J'aurais pu l'emmener avec moi au travail si j'avais pu, on aurait été les plus heureux du monde... Je l'aimais, et l'aime encore, tellement. Comment me pardonner quand les nuits ou les matins trop tôt où il se mettait à miauler et que je le rouspétais, voire lui lançais un jouet pour qu'il me laisse dormir; quand toutes ces fois où il refusait de manger quoi que ce soit que je lui proposais ... Il était malade, et je ne l'ai pas compris. C'était et c'est impardonnable. J'aurais dû être plus attentive et perspicace, et comme vous dites, avoir pris le temps pour lui, me lever quand il miaulait en pleine nuit pour le prendre dans mes bras ou lui parler au lieu de le gronder, le cajoler quand rien de ce que je lui donnais à manger ne lui faisait envie alors qu'il devait avoir faim... J'ose espérer qu'il savait que je l'aimais, car malgré tout, chaque jour, on discutait ensemble et chaque nuit je lui préparais sa petite place à ma gauche pour qu'il vienne dormir. On sait que personne ni rien n'est éternel, et pourtant... Mais moi il m'a fallu vivre cette dure expérience pour aujourd'hui être beaucoup plus attentive et attentionnée avec mes autres félins. Vous avez raison: montrons-leur notre amour et bienveillance chaque jour, quoi qu'il en soit.
Ne doutez pas une seule seconde du fait qu'il savait et sentait à quel point vous l'aimiez.
Vous l'avez soigné, dorloté, cajolé... alors oui parfois on est moins là et on râle après eux mais ils sentent très bien à quel point on les adore!
Je vois tout à fait ce que vous décrivez pour avoir perdu ma panthère, mon nounours, mon "âme soeur de chat", mon "chat chien" après 18 ans de vie ensemble... Quand ils partent ils emmènent une partie de nous avec eux. C'est dur mais nous leur offrons le maximum et ça on en sera toujours heureux.