C'est le cœur lourd que je poste ce msg, en espérant avoir d'autres témoignages ou des conseils en retour... je reviens sur ce forum (sous un autre pseudo certes) avec un sujet que j'avais déjà évoqué...
Nous avons 2 chats, un de 2 ans maintenant et l'autre de 7 ans. Revenir sur les circonstances de l'adoption du plus ne me paraît pas nécessairement utile, d'autant que l'on ne peut refaire l'histoire....
Au 6 mois du plus jeune (adopté en asso, abandonné avec sa fratrie, non sevré et biberonné par sa famille d'accueil) son comportement nous a poussé à consulter un vétérinaire comportementaliste : peu de sommeil, hypervigilance, exclusivité avec l'humain (moi...) et surtout agressivité vis à vis de notre minette plus âgée. Diagnostic d'hyperactivité... traitement donc en plus d'un travail de rééducation comportementale. Il avance. Qq mois plus tard, écho et endoscopie posent le diagnostic de MICI en plus du reste...
On observe une résurgence de l'agressivité en cas de poussée...
Bref, traitement fluoxetine + gabapentine + zylkene pour le comportement, dermipred 1 jour sur 2 (difficile de stabiliser sa MICI), laxatone, duphalac et psyllium (son symptôme c'est la constipation) fortiflora et phytothérapie... un diffuseur de petschool est branché également en permanence.
Notre minette est sous selgian en raison du stress, elle était repliée lorsque nous avons consulté et aujourd'hui encore elle s'arrache les poils car le petit peut faire fort avec elle...
Lorsqu'il est moins douloureux il est tranquille, plus tolérant, plus doux. Je me vante de désormais le connaître par cœur, de déceler chez lui les moments de douleur rien qu'à sa posture mais en ce moment j'ai un doute...
Nous passons par des jours de calme, ou chacun circule à tour de rôle (la grande s'en méfie désormais) et des moments de rechute, douloureux et démoralisant.
Et c'est le cas depuis 3 jours, à un moment de la soirée, pendant 15-20 min, il va de nouveau obnubilée par elle alors que dans la journée chacun a fait sa vie de son côté. Il va l'embêter, la déloger de son coin de repos, la poursuivre et la mordre. Je n'arrive pas à déterminer si il a mal ou si c'est purement caractériel. Dans le doute et après avis vétérinaire, on augmente un peu le dermipred, au cas ou il serait douloureux là où il ne peut être palpé et prélevé (ampoule rectale)
Donc si il est soulagé c'est caractériel. Mon véto est super, dès que j'ai un doute je l'appelle et elle répond présente.
Je doute néanmoins de la justesse de mes réactions, dès que j'entends la grande se plaindre j'accours, je ne sais plus si je dois les laisser se débrouiller ou si je dois intervenir.
Je suis moi-même hypervigilante et malgré l'accompagnement dont nous bénéficions je pense ne pas toujours faire les choses comme il faut.
Et surtout je voudrais que les choses se calment. Je ne demande pas qu'ils soient les meilleurs copains du monde mais juste qu'ils se tolèrent.
Je les aime de tout mon cœur, hors de question de me séparer de l'un ou de l'autre. Tous les aménagements possibles ont été dans notre appartement. Ils ont accès à une fenêtre sécurisée pour les beaux jours.
Quelqu'un sur ce forum vit-il une situation de cohabitation difficile ? Comment réussir à stabiliser les choses? Dois je continuer d'accourir dans les moments où j'entends ma grande se plaindre (sachant qu'elle ne se défend pas)
Merci....