C'est gentil, je suis désolé de m'être greffé sur votre fil. J'espère que le vôtre récupère et, comme je vous disais, d'une certaine manière, le coryza chronique peut se gérer (si ça dégènère vraiment, on peut opérer et faire un curetage des parties bouchées). C'est qu'au moins j'ai appris.
Nounou, une réformée d'élevage LOF, avec un arbre généalogique épouvantable de consanguinité, avait une santée très compliquée (je suis souvent venu en parler sur wamiz), je suis fier de l'avoir toujours soigné du mieux que j'ai pu et c'est peut-être la première fois où je ne culpabilise pas en me disant que j'aurais pu faire mieux. Là je lui ai vraiment donné tout mon amour et tous mes soins, sans interruption, depuis les trois petites années (même pas, ça aurait fait 3 ans en février 2023) que j'ai passés avec elle. Je pense qu'elle s'est sentie aimée et spéciale et très importante (ce qu'elle était). Je pense aussi que le fait qu'elle ait choisi de passer ses dernières semaines non pas planquée, mais dans ou sous mon lit signifiait quelque chose de la confiance qu'elle avait en moi. Ces derniers jours, même si j'espérais vraiment que ça n'était pas "si" grave, je lui disais tout le temps que je l'aimais. Ca aussi je suis content. J'ai le coeur brisé, mais ça s'est passé du mieux possible pour une fin de vie, je crois, avec un chat qui n'a pas été terrorisé par sa propre faiblesse, n'a pas été seul, n'est pas morte de faim et de faiblesse. Même le fait qu'il y ait eu le scanner et qu'elle soit restée dans le coltar jusqu'à la fin est positif, je trouve. Voilà. Mais c'est dur parce que je l'aimais beaucoup, beaucoup.