Je déprime après l'achat d'un chiot.

Hello, je pense que tu t'angoisses trop et que tu réfléchis trop, fais confiance à ton instinct et essaie de décoder au mieux les signes que t'envoie ton chien, la culpabilité ne fait pas avancer, ce qui est dommage oui , je veux pas enfoncer le clou, c'est que 10 heures par jour ça lui fait peut être beaucoup mais encore une fois le trouves-tu vraiment mal par rapport à ça ? Tu devrais le laisser à l'intérieur si c'est un chiot, avec son petit coin, ses affaires et un t shirt à toi avec ton odeur dessus pour ne pas qu'il se sente seul, tu peux lui mettre aussi un fond sonore, voir mieux la tv, je n'ai jamais eu à le faire mais je sais que ça marche pour certains :-) N'essaie pas de lui imposer l'extérieur pour l'instant, tu l'habituera plus tard, un chiot a besoin d'être rassuré. Bon courage, tu me fais mal à coeur, mais ne réfléchi pas trop, fais, selon ce qui te semble logique et juste, n'hésite pas à continuer de poser des questions :-)

Le truc c’est que lui n’a pas l’air de mal vivre le fait d’être à l’extérieur. J’espère que ma détresse va passer car là je suis vraiment à bout. Même quand je ne suis pas avec lui je me sens mal par rapport a cet achat et n’arrive pas à me retirer de la tête que c’était une grosse erreur pour lui, pour moi. Je me sens tellement égoïste de penser ça.

Le truc c’est que lui n’a pas l’air de mal vivre le fait d’être à l’extérieur. J’espère que ma détresse va passer car là je suis vraiment à bout. Même quand je ne suis pas avec lui je me sens mal par rapport a cet achat et n’arrive pas à me retirer de la tête que c’était une grosse erreur pour lui, pour moi. Je me sens tellement égoïste de penser ça.

Nathalire, il se pourrait que le chiot ne soit pas le principal problème, ni d'ailleurs les soins que vous lui donnez. Pour moi c'est le standard beaucoup trop élevé de "maître idéal" que vous vous êtes fixé: il est inatteignable et irréalisable parce qu'il repose sur une projection, une sorte d'image du "super-maître".

Je ne serais pas étonnée que ce perfectionnisme vous ait déjà joué des tours.

Aussi, je pressens quelque chose: avoir négocié avec votre conjoint de laisser le chien dehors pour remplir votre désir d'avoir un chien vous créée une immense culpabilité. J'ai envie de vous inviter à vous détendre: : vous êtes humaine, et vous n'avez pas condamné le chiot à l'enfer sur terre pour cette seule raison.

Un petit travail en méthode de libération émotionnelle vous permettrait de regagner de la lucidité. Il y a plusieurs possibles. Hypnose, E.F.T, et ma préférée, la méthode Cleen (coaching de libération des énergies émotionnelles négatives).

Bonne chance dans votre évolution personnelle.

Exact Héli, je percois aussi un cas de perfectionnisme assez carabiné :-)

sûrement...je suis aussi suivi psychologiquement pour surtout des problèmes de culpabilisation... je crois que là on est en plein dedans. Le problème c'est que là en 2 semaines j'ai perdu toute mon energie, ma joie de vivre. J'ai juste envie d'appeler l'éleveuse et de lui dire qu'on arrête là, trop de souffrance pour moi et donc pour lui ensuite. Je n'arrive pas à lâcher prise depuis qu'on l'a.

Ce que je ne comprends pas trop, c'est que vous dites qu'en journée le chiot est dans le jardin, mais que le soir vous le prenez avec vous. Puis vous dites que votre conjoint ne veut pas que le chiot soit à l'intérieur quand vous êtes absents. Donc pourquoi ne le laissez-vous pas "vaquer à ses occupations" dans la journée quand vous êtes là ? Ce n'est pas pour ça que vous seriez obligée de vous occuper de lui en permanence. Ce serait justement l'occasion de lui apprendre que vous n'êtes pas en permanence à sa disposition, tout un construisant le lien dont on vous a parlé. En vous lisant, je n'ai pas l'impression que vous ayez construit quoi que ce doit avec votre chiot. Dailleurs vous en parlez très peu... si vous prenez le temps de donner confiance à votre chiot, il sera moins difficile à laisser dans le jardin lorsque vous retournerez travailler.

Je reviens toujours à ce lien invisible mais si important car ce n'est qu'avec lui que vous serez en paix avec vous-même 😉

J’ai en effet du mal à le laisser seul dans la maison. Je pense que je vais travailler sur ça aussi avec l’éducatrice . Et le lien.

Je suis d'accord avec Aggie ! Vous parlez de vous de votre mal-être, mais qu'en est-il du chiot ?

Vous dites que Mr a décidé que le chien ne sera pas à la maison quand vous n'êtes pas là. Bon soit.

Mais au départ vous avez dit avoir 3 semaines de vacances pour accueillir ce chiot. Donc vous étiez présente, alors pourquoi éjecter le chiot dans le jardin alors que vous êtes là ? ^^

Vraiment j'ai dû mal à suivre.

Que le chiot soit dehors quand vous n'êtes pas là, avec accès à une partie de la maison si je me souviens bien, pourquoi pas. C'est mieux que d'être enfermer 10h à se retenir de faire pipi.

Mais pourquoi l'avoir éjecté dans le jardin, dans un parc, dès son arrivée ? Alors que vous étiez présente !

J'ai du mal à comprendre.

Et je ne comprends pas non plus pourquoi ça serait à Mr de décider que le chien reste dehors. Pourquoi Mr ça serait à Mr de décider ? Surtout si c'est à cause de ça que vous êtes mal, Mr devrait comprendre et revoir son jugement. Et même sans ça, vous n'avez pas besoin de son autorisation pour garder le chien chez vous ! ^^

Honnêtement je pense que vous devriez suivre votre instinct et rendre ce chiot.

Vous pourrez en reprendre un quand vous aurez réglé vos problèmes. Là le chiot ne fait qu'aggraver votre état. Et c'est normal, c'est pas un médicament.

Nathalire, l'arrivée de ce chiot dans votre vie est une bonne chose, même si vous ne le pensez peut-être pas encore.

Il vous invite à revoir vos croyances et ne fait que faire tinter un peu plus fort une clochette déjà présente et sur laquelle vous avez commencé à travailler. Culpabilité, pression, et peut-être aussi, capacité à négocier votre place et vos opinions dans votre foyerr?

Ce qui est intéressant, c'est que le bien-être du chien (miroir du maître) est attaché à votre bien-être en premier lieu. Si vous angoissez et culpabilisez à sa vue le petit chien va le sentir et ce serait maltraitant. Aller mieux, ce serait lui apporter du bien-être.

Votre chemin commun à ce chiot et vous, c'est de nettoyer les émotions problématiques. EFT et C.l.e.e.n sont compatibles avec un suivi en cours par un(e) psychologue. Les deux techniques se pratiquent avec succès à distance. Une recherche sur ces méthodes pourrait vous en faire découvrir d'autres encore, et en trouver une qui vous convienne. Nettoyage ou libération émotionnelle sont les mots-clés que je vous suggère.

Que vous gardiez le chiot ou non, le voile est levé sur quelque chose qui démange de plus en plus fort et demande à être vu, entendu, nettoyé. Lorna l'a nommé perfectionnisme. On pourrait même dire, ultra-perfectionnisme. Cela vous blesse.

Je suis touchée par votre mésaventure, parce que j'ai vécu quelque chose de similaire en récupérant un chat, une minette dans un sale état, que j'ai soignée, sauvée, puis regretté d'avoir faite entrer dans ma vie. Plus j'angoissais plus infernale était la minette. J'ai donc accompli le travail que je vous conseille aujourd'hui.

A présent, je suis fan de ce chat qui a été un révélateur et qui demeure mon miroir: si je m'énerve elle s'énerve, si je m'angoisse elle s'angoisse...elle est donc une perpétuelle invitation au calme et au lâcher-prise. Pour lui faire du bien, je m'en fais.

Bonne chance à vous dans le processus qui s'est présenté sous les traits d'un chiot :)