POEME A CASEY
Il y a déjà un mois, de bon matin, je suis allée chercher un mastin,
Lorsqu'on l'a trouvé, il mourait de faim,
Alors des bénévoles lui ont tendu la main,
Aujourd'hui, ce chien est devenu le mien,
J'ai tenté de comprendre qui il était,
Un pauvre chien effacé, qui a dû apprendre à être résigné,
Pour échapper à ceux qui auraient pu l'éliminer,
Je croyais qu'il avait juste erré,
Mais je l'ai observé,
Et j'ai compris que lui non plus n'y avait pas échappé,
Il a été attaché et isolé,
En promenade, devant un poney, il reste estomaqué,
Car de ses yeux, il n'a probablement vu que des autres chiens autour de lui attachés,
Enfermés derrière des murs où personne ne sait ce qui pouvait bien s'y passer,
La journée, même si je l'attire avec quelque chose à manger,
Il ne souhaite pas rentrer,
J'ai cessé d'insister,
Car il a besoin de savourer cette liberté dont il a été trop longtemps privée
Il ne sait pas se servir d'un jouet,
J'ai dû lui apprendre à quoi cela servait,
Un petit bruit le fait parfois sursauter,
Pauvre chien toujours aux aguets,
Que l'être humain a abîmé,