Il y a davantage de risque à perturber le cycle nycthéméral en le laissant seul, livré à lui-même, pendant de longs moments de la journée qu'à le laisser dans le noir avec de quoi s'occuper. Après, on peut aussi observer qu'un certain nombre de facteurs peut avoir une influence sur ce cycle. Troubles hyper, dépression, peur, anxiété, stress sont tous capables de provoquer une dyssomnie.
En ce qui concerne les occupations pendant vos absences, elles n'auront d'intérêt que si le chien n'est pas (ou peu) susceptible d'avoir accès à ces mêmes occupations quand vous êtes là. La motivation n'en sera que plus grande pour profiter de ces ressources.
Si ses jouets sont tout le temps accessibles, le chien n'aura que peu d'intérêt pour eux pendant vos absences ou il jouera moins longtemps avec. Idem pour le distributeur de croquettes, les os à mâcher, etc.
Concernant les repas, je n'ai jamais été un grand fan de la théorie des repas à heure fixe. Pour la bonne et simple raison que ça ne répond à rien de naturel. Et il m'arrive parfois, quand je dois m'absenter pendant un certain temps, de donner à manger à mes chiens juste avant de claquer la porte. Dans ce genre de cas, je peux "cacher" un peu de nourriture au fond d'une boîte que je recouvre de jouets, éparpiller des croquettes sur le sol à d'autres endroits ou encore planquer des os crus.
Je peux vous garantir qu'ainsi mes Léos ne font presque pas du tout attention à mon départ et se mettent immédiatement en quête de dénicher tous les trésors cachés et éparpillés. Cela les occupe un bon moment en leur offrant une activité alimentaire et masticatoire assez longue (ce que je conseille dans tous les cas, absence ou pas).
L'activité alimentaire d'un chien n'est pas une chose qui doit se régler en 5 ou 10 minutes par repas avec uniquement des croquettes qu'il engloutira plus vite qu'il ne les mâchera.
Dans tous les cas, offrir des activités ludiques et alimentaires motivantes pendant vos absences rendra ces dernières bien moins anxiogènes.
Vous vous demandiez aussi s'il peut s'agit d'hyper-attachement (conduisant assez souvent à l'anxiété de séparation). En dehors de la destruction pendant vos absences, y aurait-il d'autres éléments allant dans ce sens, d'après vous ?