Je trouve cet apprentissage plutôt intéressant. De mon côté, je crois fermement en un principe tellement simple, qu'il risque de paraitre trop léger, trop superficiel, trop farfelu pour être envisagé.
Je pense que le meilleur service qu'on peut rendre à un chien qui n'a pas conscience de cet "écart" qui se crée entre lui et son humain, en regard au rythme de marche, est simplement de le rendre conscient de la chose. Je crois également qu'on devrait allouer une période d'éducation visant à déclencher le plus vite possible cet état de conscience, faute de quoi, on laisse le pauvre chien dans un espèce de flou, qui risque de se prolonger indument.
La méthode pour y arriver, est toute aussi simple, à condition d'être dans le bon état d'esprit. L'humain, certainEs plus que d'autres, n'aime pas se faire gâcher ses plans. Avant de sortir "promener son chien", on a une petite idée, plus ou moins précise, de comment devrait se dérouler cette marche. On a une idée d'où on souhaite aller, combien de temps, etc. La méthode dont je parle, suppose de changer ces plans facilement, ou même de planifier une plage horaire suffisamment longue, pour rendre le chien conscient du problème.
Il suffit alors, de rappeler son chien à côté de soi, et de se remettre à avancer, qu'après avoir obtenu un assis. Donc, on marche, le chien tire, on s'arrête, on rappelle à gauche, et on attend un assis, avant de repartir. Des friandises, oui peut-être au début, pour enseigner la séquence (cette séquence étant, encore une fois, je marche mon chien me précède je m'arrête je rappelle à gauche). Mais dès que l'animal connait le tabac, connait sa séquence, je cesserais de récompenser.
Le but du jeu, est d'être plus têtue que le chien. "On ne va nul part, à cette condition, point". Après 78 rappels à gauche, à moins que ce chien soit complètement sénile, normalement, il devrait piger un peu plus la situation, du style "Se pourrait-il, que ma maitresse désire que je ne tire pas? Est-ce le problème? ESt-ce pourquoi on ne semble aller nul part, et que ça fait une éternité qu'elle me rappelle à sa gauche?"
Faut pousser la séance, jusqu'à permettre au chien, de devenir CONSCIENT de la situation. À partir de là, c'est à vous à calibrer. Ça devient le rituel à déployer pendant quelques semaines, avec plus ou moins d'insistance.