" "Sois toujours la première version de toi même, et non la deuxième version de quelqu'un d'autre" "
+1 Sofi771
Le soucis du "non", c'est l'escalade ... Si on ignore, on ignore totalement. On ne peut pas aller plus loin, le seul dérapage possible, c'est sur les durées (pour rappel : on ignore jusqu'à obtenir un bon comportement et alors on s'occupe du chien). Si repousser le chien en criant "non" ou si repousser le chien en disant fermement "non" l’excite, si il saute encore plus, se met à aboyer, devient une véritable petite furie, que fait-on ? Si on a choisit d'ignorer, on continue d'ignorer. Si on choisit de dire "non", on fait quoi derrière quand ça ne marche pas ? Quand la situation empire ? Car il y a des chiens qui vont juste s'exciter davantage ... Idéalement, il faudrait dire "si ça ne marche pas, on se remet en question" mais avant ça, on a tous tendance à persévérer et à tester totalement la méthode. Cette méthode c'est de mettre quelques choses de désagréables pour que le chien n'ait pas envie de recommencer. C'est ça la base du "non" quand on a pas fait un apprentissage particulier autour, c'est pour ça qu'on conseille de le dire "fermement" ou de "crier". Alors jusqu'où on va et vers où on va dans l'ajout de trucs désagréables ? :-/
Apprendre le "non" comme un ordre précis, je pense qu'on est tous d'accord pour dire que c'est possible et que ça n'a rien de néfaste. Employer le "non" comme le mot "non", juste pour montrer que l'on est pas d'accord c'est une autre affaire.
Je pense que la solution la plus "simple" est d'ignorer jusqu'à ce qu'il change de comportement et en adopte un bon. La seconde solution est de demander "assis", "couché", ... pour que ce soit impossible physiquement de sauter et pour montrer directement au chien comment obtenir les caresses tout en lui demandant de se canaliser sur une position. Mais ce n'est franchement pas évident avec un chiot.
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