Votre chien est-il dominant ou soumis ?

Utilisateur anonyme
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😁😁😁😁

Bonjour à tous !

Je souhaitais reparler de tout ça 😁

En théorie, on en parle encore et encore mais je souhaitais là, à travers ce post, échanger davantage sur le point de vue perso et non seulement purement théorique.

Ainsi par exemple, (1) à quel tempérament votre chien est-il associé la plupart du temps, selon situation ?

Aussi, (2) comment avez vous remarqué ou observé ce tempérament dominant ou soumis ?

Et 3eme question, quelles sont vos attitudes éducatives, objectifs, exercices ?

J'ajoute une 4eme, son tempérament, dominant ou soumis, représente t il par moments ou périodes, une difficulté pour vous ou votre entourage ? (exemples bienvenus).

Voilà pr échanger un peu et davantage sur nos chiens. Les novices sont vraiment bienvenus et je précise même s'ils n'ont qu'un chiot de qq mois ! (je souhaiterais bcp aussi que ceux qui interviennent peu, prennent la parole sans hésiter car le forum est pour tous et chacun y a sa place, peu importe les points de vue 😉).

ADB la barjo du postage !

281 réponses
Utilisateur anonyme
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En gros, je trouve qu'à travers les lunettes du conditionnement opérant, on reste en surface avec des analyses limitées à des séquences très simples.

Tout ça n'invalide pas l'existence de ces processus, mais il y a tellement plus.

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Energiesolaire
Energiesolaire

"Si la simulation est une si bonne idée, on pourrait s'attendre à ce que les machines de survie l'aient découverte en premier. Après tout, ils ont inventé beaucoup d'autres techniques de l'ingénierie humaine bien avant notre arrivée sur scène : la lentille de focalisation et le réflecteur parabolique, l'analyse de fréquence des ondes sonores, la servocommande, le sonar, le stockage tampon des informations entrantes et d'innombrables autres techniques aux noms longs, dont peu importe le détail. Qu'en est-il de la simulation ? Eh bien, lorsque vous avez vous-même une décision difficile à prendre concernant des quantités inconnues à l'avenir, vous optez pour une forme de simulation. Vous imaginez ce qui se passerait si vous faisiez chacune des alternatives qui s'offrent à vous. Vous avez mis en place un modèle dans votre tête, non pas de tout dans le monde, mais de l'ensemble restreint d'entités que vous pensez être pertinentes. Vous pouvez les voir de façon vivante dans l'œil de votre esprit, ou vous pouvez voir et manipuler des abstractions stylisées d'eux. Dans les deux cas, il est peu probable que quelque part dans votre cerveau se trouve un modèle spatial réel des événements que vous imaginez. Mais, tout comme dans l'ordinateur, les détails de la façon dont votre cerveau représente son modèle du monde sont moins importants que le fait qu'il est capable de l'utiliser pour prédire les événements possibles. ----->>>>Les machines de survie qui peuvent simuler l'avenir ont une longueur d'avance sur les machines de survie qui ne peuvent apprendre que sur la base d'essais et d'erreurs manifestes.

L'ennui avec un processus itératif d'essais erreurs, c'est qu'il consomme du temps et de l'énergie. Le problème avec l'erreur manifeste est qu'elle est souvent fatale. La simulation est à la fois plus sûre et plus rapide. L'évolution de la capacité à simuler semble avoir culminé dans la conscience subjective. La raison pour laquelle cela aurait dû se produire est, pour moi, le mystère le plus profond auquel la biologie moderne est confrontée. Il n'y a aucune raison de supposer que les ordinateurs électroniques sont conscients lorsqu'ils simulent, bien que nous devions admettre qu'à l'avenir ils pourraient le devenir. Évidemment, les membres et le corps d'une machine de survie doivent constituer une partie importante de son monde simulé ; vraisemblablement pour le même genre de raison, la simulation elle-même pourrait être considérée comme faisant partie du monde à simuler. Un autre mot pour cela pourrait bien être 'conscience de soi', mais je ne trouve pas cela une explication pleinement satisfaisante de l'évolution de la conscience, et ce n'est qu'en partie parce que cela implique une régression infinie - s'il y a un modèle du modèle, pourquoi pas un modèle du modèle du modèle ... ?" (Richard Dawkins traduit de DeepL)

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Energiesolaire
Energiesolaire

Pour moi, c'est là que se situe la différence. La simulation. Ce qu'il veut dire par simulation ici, c'est le fait de réfléchir en amont. C'Est le fait de simuler une itération complète de la tâche à apprendre, avant même de s'y être commis (et encore une fois je le répète, ce n'est pas rien).

Le conditionnement opérant est à la cognition, ce que le jogging est au fait de se déplacer. On apprend à marcher, et on s'améliore par la pratique. Le conditionnement opérant est donc par design, par nature, un processus itératif. Si un Beagle parvient à la solution à laquelle tu fais référence d'un coup comme ça, il a appris en une seule itération.

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Energiesolaire
Energiesolaire

Un des exemples frappants qui témoigne je trouve de cette sacro-sainte (selon moi) distinction: Un chien guide est entraîné à désobéir à un ordre, s'il "juge" basé sur une série de simulation, que cet ordre pourrait nuire à la personne dont il a la charge.

On appelle ça, la désobéissance intelligente! Vous avez bien lu, le chien reçoit un entraînement par "conditionnement opérant", mais au cours duquel on laisse place à l'initiative issue d'une réflexion. Si la personne non voyante dit "A gauche", en temps normal, le chien devrait aller à gauche, si on se fie aux fameuses théories si chères au béhavioristes. Or, il juge de toute situation, et s'il y a un danger à gauche, il n'ira pas.

C'est donc à ÇA que Dawkins fait référence dans the Selfish Gene, lorsqu'ils parlent des unités de survie (les organismes, les porteurs de gènes) qui peuvent rouler des simulations, ont un net avantage sur les autres.

Les personnes non voyantes profitent donc de cet avantage, présent chez Canis Familiaris.

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Valentind41
Valentind41

Avec les chiens qu’elle côtoie régulièrement, Gally va la jouer grande gueule, dominante. Encore plus si ces derniers se laissent faire comme le chien de ma belle mère aujourd’hui décédé, (le chien, pas la belle mère ^^) ce qui était assez embêtant [url=https://www.garde-meuble.com/]Garde Meubles Paris[/url], mais je n’ai pas mis en place d’attitude éducative fautes de connaissance sur le sujet. Elle a tenté le coup quelques temps avec le chien du voisin, jusqu’au jour où elle a dépassé la limite à ne pas franchir, il lui a collé une beigne ! C’est le seul chien à qui elle lui fait des courbettes depuis ^^ donc dominée. Pour le coup j’ai rien eu à faire, ils se sont expliqués entre eux Quand on croise des chiens en balade, elle n’est ni dominée ni dominante, elle envoie des signaux d’apaisement, détourne la tête...mais gueule si elle se fait renifler le culcul et si le chien lui envoie les pattes dans la truffe (pour jouer)

La guerre de territoire et la guerre d'appartenance existent depuis des lustres chez les animaux. Sinon, il se pourrait que ton chien soit juste timide et qu'il a besoin de s'affirmer.

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Kainate
Kainate

En fait Energie, je crois que notre principal désaccord tient du fait que tu cherches absolument à jeter une ancienne théorie là où je préférerais faire du neuf avec du vieux.

J'ai bien dit (je le répète au cas où) que j'étais bien d'accord pour dire que le conditionnement opérant, comme formulé initialement par ses théoriciens, était un modèle incomplet, qui ne permettait pas de tout expliquer.

J'ai bien expliqué que oui, j'avais conscience qu'un organisme n'avait pas besoin strictement d’expérimenter tous les nouveaux comportements. Qu'il pouvait y avoir une capacité de simulation, d'extrapolation.

J'ai bien expliqué que oui, ne voir le retrocontrôle environnemental que sous la forme de ce que nous délimitons nous même (de façon très subjective, en fonction, parfois, de nos propres valeurs/goûts/préoccupations) comme des récompenses/punitions trouvait rapidement ses limites (et là je vais dans ton sens Lorna, le simple fait de voir qu'une action a un effet sur son environnement - je repense à l'exemple que je donnais de Basile en train d'essayer de faire tourner ma chaise roulante avec sa patte - peut être en soi vu comme une "récompense" par le cerveau alors même que cette réponse environnementale pourrait nous sembler "neutre" vu à travers le prisme des valeurs que l'on appose arbitrairement au chien - qui ne pourrait voir comme récompense que de la bouffe, des jouets, etc).

Seulement, quoi qu'on en dise, ce modèle du conditionnement opérant fonctionne à peu près correctement pour expliquer bien des situations.

Donc plutôt que de me dire : à la poubelle.

Je me dis : changeons d'échelle. Essayons de trouver le plus petit dénominateur commun de toutes les situations où le modèle marche, et de lui appliquer une sorte de dérivée de la loi de l'effet, adapté à son échelle. Et voyons ensuite, une fois qu'on aura changé d'échelle, si cette même loi, appliquée à l'échelle microscopique, ne permettrait pas de mieux comprendre les situations macroscopiques où on avait l'impression d'atteindre les limites du modèle.

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Kainate
Kainate

Par exemple, à la question : que fait on des stimuli "neutre" ?

Je répondrais que la notion de "récompense" et "punition" est trop "macroscopique", d'où les limites du modèle (mais n'oublions pas que ce modèle date d'1 siècle !).

Si on change d'échelle, et qu'on regarde, à quoi correspondent, d'un point de vue neuro-homornal, ces soit disant "récompenses" et "punitions" : dopamine, sérotonine, ocytocine, etc... et dans quelle proportion, dans quelle zone du cerveau.

Si on traduit nos "récompenses" et "punitions" en terme neuro-hormonal, alors on a une unité commune permettant aussi d'envisager les "réponses environnementales neutres", qui sont peut être "neutres" quand on envisage les choses que sous le prisme récompense/punition, mais pas neutres si on envisage les choses en terme de "cocktail neuro-hormonal". Les réponses environnementales neutres induisent aussi la sécrétion de différentes neuro-homornes/neuromédiateurs, tout comme ce que nous appelons récompenses et punitions.

Je le redis mais je pense que l'échelle à laquelle il faudrait appliquer notre "néo loi de l'effet" serait, à minima, celle du neurone, baignant dans un environnement "neuro-hormonal" (constitué de plus ou moins de dopamine, adrénaline, etc, qui vont l'activer différemment).

Alors on peut se demander, dans quelle mesure, on a encore le droit de parler de "loi de l'effet" du coup ?

Dans la même mesure qu'on peut parler de "néo darwinisme" pour parler de la vision de la sélection naturelle qu'ont Dawkins et d'autres scientifiques.

Notre "néo loi de l'effet" serait de dire, en gros, qu'un réseau synaptique est plus susceptible de s'activer si son activation renvoie un retrocontrôle environnemental lui même activateur. Quelque chose comme cela. C'est difficile à contredire. Un peu comme la théorie de l'évolution. C'est d'ailleurs ce qui fait la force de ces théories et qui me fait tenir à elles. Elles sont très proches d'une lapalissade.

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Kainate
Kainate

Une fois à l'échelle de neurone, j'ai envie de dire, toutes les élucubrations sont permises, et peuvent rentrer dans le cadre de cette même théorie.

La capacité de généralisation, d'extrapolation par exemple ?

Pour rappel, un neurone, c'est une unité intégratrice microscopique qui a la caractéristique de recevoir plusieurs entrées (donc de pouvoir être stimulé, de façon plus ou moins intense, via ses multiples dendrites) pour ne renvoyer qu'un seul signal de sortie (il envoie un potentiel d'action, ou il n'en envoie pas, c'est du binaire).

Cela signifie, très simplement, que des stimuli différent peuvent aboutir à une même et unique réponse (le deep learning, c'est avant tout cela, c'est avant tout un algorithme capable de "pondérer" ses entrées et de faire évoluer cette pondération en fonction des retours). Ca, c'est la capacité de généralisation/extrapolation vu d'un point de vue "élémentaire", d'une certaine façon. A l'échelle du neurone. Différents stimuli, une même réponse.

Maintenant, on prend les centaines de millions de neurones qui constituent le cerveau du chien, et les milliards de connexions qu'ils établissent entre eux. Forcément, on peut aboutir à des processus de généralisation et d'extrapolation bcp plus complexes. Mais il va juste falloir l'accepter tel quel, car ce n'est plus "imaginable" par notre cerveau d'humain, c'est trop complexe. Les milliards d’interactions possibles au sein d'un cerveau, c'est bcp trop complexe pour que notre cerveau arrive à se le représenter, c'est aussi simple que cela. Mais ce n'est pas parce qu'on n'arrive pas à se le représenter, qu'on a besoin de théories plus alambiquées pour expliquer les choses.

Bon "heureusement" (enfin, pour le meilleure et pour le pire), la capacité de calcul des ordinateurs augmente. Nos algorithmes d'intelligence artificielle se perfectionnent. Ce n'est pas impossible qu'on finisse par réussir à se "représenter" la complexité de la pensée via la capacité de calcul de nos ordinateurs. Et à ce moment là, on se rendra peut être que... oh mon dieu... tout ne tient qu'à un bête algorithme, et à une capacité de calcul énorme.

Ou peut être pas. Mais ça m'excite de penser que peut être oui 😁

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Energiesolaire
Energiesolaire

En fait Energie, je crois que notre principal désaccord tient du fait que tu cherches absolument à jeter une ancienne théorie là où je préférerais faire du neuf avec du vieux.

En fait, non.

Notre désaccord tient surtout du fait que je m'intéresse à la première occurrence.

Notre désaccord tient également du fait que selon moi, apprendre est une chose, parfaire est une autre chose.

Nous avons également un désaccord implicit, sur ce que veux dire "symboliser".

On a en pas encore parler, mais si on en parle, on sera en désaccord là aussi.

Un enfant apprend-il seulement s'il est récompensé? Non. Il dit: Maman, c'est quoi ça? Tu lui réponds c'est ça. Il a appris. Il connait un nouveau "symbol".

Pense à la raison pour laquelle Léon réagit au joggeurs, et pas Sana. Trouver la réponse te forcera à dériver dans mon monde!

Un joggeur représente quoi pour Léon, il a symbolisé ça comment? Hein?

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Energiesolaire
Energiesolaire

Notre "néo loi de l'effet" serait de dire, en gros, qu'un réseau synaptique est plus susceptible de s'activer si son activation renvoie un retrocontrôle environnemental lui même activateur. Quelque chose comme cela. C'est difficile à contredire. Un peu comme la théorie de l'évolution. C'est d'ailleurs ce qui fait la force de ces théories et qui me fait tenir à elles. Elles sont très proches d'une lapalissade.
Ouais mais... Ça commence étrangement à ne plus ressembler à la Loi de l'effet tu sais.
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