@Mel1
" je pense que dire que le problème vient de la race ou que le chien est dominant c'est juste une excuse que les maîtres se sont trouvé pour ne pas reconnaître leur manque de travail ou leur incompétence !"
Je crois qu'il faut être prudent avec ce type de discours.
Je suis d'accord avec toi si c'est dans le sens : non la race d'un chien n'est pas une excuse suffisante pour justifier les comportements agressifs de son chien, dans la mesure où, quand on choisit une race donnée, on devrait être conscient de ses "points faibles" (tempérament plus belliqueux par exemple), et s'engager à fournir plus d'efforts que la moyenne pour parvenir à intégrer son chien dans la société (avoir un chien qui ne constitue pas un danger pour les autres dans le cas présent).
Par contre, il faut faire gaffe à ne pas propager l'idée que la race (le tempérament inné) ne fait rien, que tous les chiens sont égaux face à la question de la sociabilité.
C'est une idée dangereuse, car ça amène souvent à un manque de vigilance de la part des maîtres concernés.
J'en vois souvent au parc à chiens ou en balade canine qui ramènent des chiots de races réputées compliquées avec leurs congénères (ex : akita), persuadés que s'ils font "comme les autres", c'est à dire se contentent d'exposer leur chien à d'autres dès son plus jeune âge, tout va bien se passer (alors que non, tout ne va bien se passer, il y a un moment, c'est écrit partout sur le net !). Donc, ils ne font pas plus attention que la moyenne des propriétaires (ils discutent avec les autres maîtres sans superviser leur chiot), ne prennent pas la décision de le faire castrer non plus (pourquoi le faire ? vous voyez bien que mon chiot est sociable non ?), et loupent tout simplement le coche... c'est à dire, le moment où le comportement du mignon chiot joueur commence à partir en cacahuètes... le moment où il faudrait agir+++ (castrer, superviser et réguler les interactions, pour apprendre à son chien à être tolérant, et a accepter le contrôle du maître)... jusqu'au jour où il y a un accident, et où le maître, traumatisé par le comportement de son chien, ne remet plus jamais les pieds au parc, ne tente plus jamais de présenter un congénère à son animal.
Sérieux, c'est rageant, quand tu vois ce "film" là se dérouler plusieurs fois par an sous tes yeux. Ce "film" dont tu connais déjà la fin, mais dont tu es dans l'impossibilité d'empêcher le déroulement. Car le maître n'est pas en mesure de reconnaître que son chiot n'est pas un gentil ourson même s'il en a la gueule, qu'il nécessite un traitement particulier, qu'il ne sera pas possible pour lui, son maître, de chiller aux parcs comme les autres maîtres mais qu'il lui faudra, toute sa vie, la plus grande des vigilances quand il lâche son chien parmi les autres (et que s'il ne voulait pas de ça, BORDEL, fallait juste prendre une autre race !).