Volés en plein jour, une dizaine de chiens de race ont disparu, en l'espace d'un week-end, sur le quartier de Gandalou, entre Castelsarrasin et Moissac.
«Simba», «Boogy», «Diane»... ont, sans le savoir, plusieurs points communs. Ces trois chiens de race appartenant à différents propriétaires résidant tous dans le quartier de Gandalou ont subitement disparu durant le même week-end. Ce sont en fait plus d'une dizaine de canidés de race qui ont été soustraits en quelques heures à peine à leur propriétaire légitime. «Samedi matin, je suis parti comme d'habitude au travail en laissant mes trois chiens dans notre parc de 3 hectares lorsque je suis revenu, ils avaient disparu, témoigne Joan, un commerçant moissagais très affecté par la perte de deux de ses trois chiens. Ma compagne qui était sous la douche a entendu une voiture ralentir et klaxonner... depuis mon golden retriever et mon cocker spaniel anglais (un ancien champion de France de beauté) se sont volatilisés sans laisser de traces.» Une perte d'autant plus affective pour son propriétaire que ses chiens lui avaient été offerts par des proches. «Que l'on vous cambriole pour voler des bijoux même si cela ne fait pas plaisir, cela peut éventuellement se comprendre. Voler mes chiens, c'est comme kidnapper un membre de ma famille.» Ce qui est sûr, c'est que les voleurs ne sont pas trompés sur le type de chiens qu'ils ont dérobés. Rien que sur ces deux enlèvements, le montant du larcin est estimé à plus de 3 000 euros et dépasserait la dizaine de milliers d'euros pour l'intégralité des vols de ce week-end. Des kidnappings sur lesquels policiers et gendarmes n'ont que peu d'éléments. Et pour cause, la majorité des maîtres le plus souvent esseulés face à cette situation ne déposent pas plainte (notre encadré). Ils se contentent dans le meilleur des cas de poster une annonce sur le très visité site chien-perdu.org qui est dédié aux animaux ayant disparu. Reste néanmoins la question essentielle: que devienne ses chiens volés? Une interrogation à laquelle le président de l'Antac (Association nationale contre le trafic des animaux domestiques), dont le siège est basé à Agen, a sa petite idée. «Nous avons reçu de nombreux appels des maîtres orphelins de leurs canidés après cette énième série de vols de chiens sur la région.