Autre souci, l'absence de contrôle et les DDPP (anciennes DSV) qui délivrent des agréments à tour de bras sans l'aval du Ministère des Transports sans vérifier si les demandeurs sont bien enregistrés au Registre des Transporteurs. Et puis des DDPP (Préfectures) qui valident quasi systématiquement des agréments pour des véhicules sans équipements et complètement inadaptés au transport d'animaux, aussi bien pour des voitures privées (tourisme) que des utilitaires pourris sans même de ventilation avec simplement une cage plastique sur un morceau de lino posé dans un coffre.
Quant aux vétos, même en ayant connaissance d'un service d'ambulance, les conditions de transport ils s'en tapent complètement, les clients propriétaires se débrouillent pour acheminer leurs animaux sur les urgences vétérinaires quelque soit l'état. J'ai rencontré une véto sur un salon qui m'a dit déjà travailler avec ambulancier animalier sur ma région. Je connais ce gars, il bosse avec un Kangoo, lino dans le coffre, une cage en plastique et un semblant de brancard rigide posé à même le plancher. Dans ces conditions je ne sais pas comment on peut faire du transport sanitaire sécurisé avec un chien blessé ou immobilisé de 40 kg, de surcroit seul, sans le manipuler. Mais à priori cette véto valide tout de même le truc, donc...
A la différence des humains il n'existe pas de service publique pour la santé animale, y compris pour l'ambulance animalière, donc que du privé et du business (vétos). Animal blessé ou malade sans propriétaire identifié, ou identifié mais sans moyens financiers pour le faire soigner, les vétos ne prendront pas en charge et c'est la mort assurée pour l'animal. Ce service pourrait peut être mieux fonctionner, soit s'il était enfin réglementé, soit s'il rapportait financièrement aux vétérinaires, une commission sur chaque transport par exemple, pratique que je ne souhaite pas commencer.
J'ai rencontré pratiquement tous les véto de mon département, et il y a 2 ou 3 mois le Président de l'Ordre de ma région, entretiens cordiaux, vif intérêt pour la qualité du service et des équipements proposés, mais très peu de retour.
Donc pour le moment, sans cadre juridique claire de cette activité, et ayant moi même beaucoup investi financièrement (formations, véhicules, équipements, communications, etc.) je ne peux et ne veux pas me lancer dans une licence, dont je ne doute pas de qualité.