En fait la dominance est une variable théorique médiatrice. Ça signifie en gros que la résultante, est dépendante d'un tas de variables. Faire partie du sens de la vie de son chien (par exemple) est une façon de l'inspirer à nous suivre.
Déjà faut faire la différence entre dominance et leadership. C'est assez simple. On se soumet à un dominant, on suit un leader. Ces concepts sont distincts, même si ils sont souvent en relation proportionnelle. La finesse de l'esprit humain, la palette de ses émotions et de ses sentiments, peuvent inspirer un animal à élire des individus qui nous apparaissent à nous - par exemple - timides.
Quant au cliché en tant que tel, appliqué au chien, on en a un bel exemple ici:
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Pourquoi le Airdale se comporte-t-il de la sorte? Veut-il passer un message, ou est-il dans un certain état d'esprit qui se traduit par cette posture? Il semble charismatique, alors que le border collie est timide.
Maintenant, pour toute application inter spécifique, je suis d'avis qu'il faut redéfinir les éthogrammes, précisément pour la raison que tu avances. Tout est à refaire (ou à faire). À date y a McGreevy récemment (2012) qui a évalué de façon théorique, si le chien peut comprendre l'humain, et si nous pouvons "parler chien". Il a vérifier la compatibilité de nos comportements respectifs, sans isoler ce que serait les comportements pouvant être interprétés par le chien comme de la dominance (ou de la soumission) et vice versa.
Mais c'est pas suffisant. Il faudra que des équipes testent, avec de vrais chiens de vrais humains (et non juste en théorie) des comportements, des réponses, afin de définir un éthogramme propre aux situations inter espèce.