9 avril 2011
Lundi 28 mars, une petite chienne vagabonde dangereusement aux abords d'une route qui traverse une commune française.
Les policiers municipaux parviennent à la capturer et l’emmènent chez un vétérinaire. Il s’aperçoit qu’elle dispose d’une puce avec le numéro de portable de sa maîtresse.
Surprise !
La police appelle cette dernière et, là, surprise : la dame habite Vierzon dans le Cher, très loin de là, et affirme qu’elle n’a pas de yorkshire, avant de se raviser : « Mais c’est la chienne que l’on m’a volée il y a sept ans, s’exclame-t-elle au téléphone.
Après ces longues années d’absence, Sandra est donc toute heureuse de récupérer son yorkshire. « Juste après sa disparition, je m’étais dit : D’ici quelques semaines ou quelques mois on me la rendra, grâce à la puce (NDLR : implantée dans sa gorge).
Des agents dans l'embarras
Coïncidence : quelques minutes plus tard, un homme se présente à la police municipale de Pont-Saint-Esprit et explique que sa chienne a disparu.
« Des amis de ma femme m’ont offert Chipie il y a sept ans lorsque nous habitions près de Vierzon. Pour nous, il s’agissait d’un animal abandonné*. Maintenant, je ne peux plus m’en séparer, elle est à moi », clame Joël, un routier ayant élu depuis domicile dans le Gard. Sauf que sa propriétaire légale, Sandra, réclame elle aussi sa chienne.
Pour nous, le propriétaire était la dame de Vierzon, puisque le chien était à son nom », clame le policier Daniel Coste.
Pour l'amour de Princesse
Entre-temps, Sandra a réfléchi : « Je sais ce que veut dire souffrir pour un chien. Comme son nouveau maître pleurait au téléphone, j’ai décidé qu’elle resterait dans le Sud avec celui qui l’élève depuis sept ans. »
La chienne aurait fait une fugue à l'époque avant d’être volée et récupérée par son propriétaire actuel.
Entrevue téléphonique avec le dernier propriétaire de Princesse avec Le Parisien (source)