En ce qui concerne l'effet placebo, pourquoi raconter des bobards aux patients, au risque de les faire abandonner les traitements efficaces, au risque de les pousser vers des dérives sectaires ? Il suffit de leur dire qu'on leur donne un placebo pour les aider à se sentir mieux. Des études sérieuses à ce sujet prouvent que ça fonctionne aussi bien que de prétendre administrer un "traitement alternatif" ou que le bisou magique de maman sur le sparadrap !
Personne ne raconte de bobard, vous avez un patient qui a mal un traitement dosé au mililitre près, on avance pas de plusieurs heure une prise. Personne ne donne de "remède", le comprimé est donné à la demande du patient. Vous n'allez pas dire que vous donnez un comprimé qui ne contient aucun principe actif, ça ne fait aucun effet ni placebo, ni rien du tout. Je ne vois pas en quoi, un comprimé donné en milieu hospitalier, pendant le soin ferait basculer un patient dans une dérive sectaire. Je parle là dans le cadre de douleurs, de patients sous opiacés : morphinique, oxycodone. On ne joue pas avec la posologie. Donc oui, dans certains cas, il vaut mieux un comprimé vide qu'un "faut attendre jusqu'à 18h"
Les médecins ont le droit de faire ça ? Mentir au patient ? Parce qu'autant avec l'homéopathie, on peut supposer qu'ils croient eux meme aux bénéfices de l'homéopathie donc en prescrivent. Mais de là à faire croire à un patient qu'on lui donne quelque chose d'efficace, alors qu'on sait que c'est faux ? Il y a des patients qui acceptent de participer à des expériences et qui savent qu'ils pourraient bénéficier de placebo Le but de l'expérience étant de mesurer s'il y en a bien un, effet placebo, mais de là à le prescrire et sans le dire ? Ca ne me parait pas très déontologique mais qu'en est il vraiment ?