Bonjour Valérie, je sens dans le ton de votre question, que vous vous demandez des choses du genre:
1. Quand est-ce que trop devient trop.
2. Ai-je le droit de tracer la ligne, où devrais-je plutôt le laisser partir de lui même
3. Donc toutes les considérations morales et éthiques derrière tout ça
Je pense que c'est une discussion que vous devez avoir avec votre vétérinaire. Était certifié en médecine, il peut plus facilement élaborer sur le concept de douleur, et sur de possibles avenues pour la soulager. Il connait mieux les courbes de dégénérescence, etc.
Fondamentalement, il n'y a rien de mal à tracer la ligne, mais j'ai l'impression que ce serait trop dur à faire, sans l'avis d'un vétérinaire en qui vous avez confiance.
Ma position un peu plus personnelle. Un chien est très résilient. Si il aime sa vie, il va composer avec ces/ses douleurs. Tant que des fonctions vitales ne sont pas menacées (manquer de souffle n'est pas la même douleur qu'avoir mal à une patte, ou aux hanches), et surtout si il digère bien la médication, pourquoi pas tenter une année de plus.
Ne vous privez pas de sortir. Pas facile vieillir, un jour ça vous arrivera (J'espère en tous cas). Vous aurez des douleurs, vous ferez avec. On vit ou on vit pas. Vivre pour lui, bien parfois c'est patienter pendant votre absence, faire contre mauvaise fortune bon gré, et s'occuper à quelque chose en attendant, ou carrément dormir. Vous inquiétez pas trop. Ça fait 14ans qu'il connait le principe. Vous n'êtes pas là, pas grave "elle va revenir, elle revient toujours". En ce moment basé sur la description que vous faites de votre relation, ce chien vit pour vous. Vous êtes sa raison de vivre. Et moi je trouve que c'est une raison de vivre "canon". Une connection, un lien affectif. Il ne souffre pas pour rien. Tout ça fait contre poinds.
Mais ça signifie pas que vous devez toujours être là. Vous retrouver le matin avec votre amour, ça le stimule. Ça lui suffit. Les routines, c'est ce qu'il faut respecter. Ce qu'il aime faire, on lui en ressert à chaque jour aux mêmes heures. Et sa vie est belle.