La réaction de votre éducatrice me met en colère (et le résultat de son travail aussi).
On n'a pas tous un avis unanime sur la question mais je continue de penser que votre chien peut avancer plus que beaucoup pourraient le penser, malgré ses peurs intenses mais sur lesquelles il ne faut pas s'apitoyer.
Mais, la priorité n'est plus là, là tout de suite.
Gardez confiance, bravo à vous de ne pas lacher même si ca n'est pas facile, vous avez peut-être le sentiment de ne rien faire ou mal faire ou pas assez, c'est faux, vous faites au mieux que vous pouvez dans cette situation très délicate. Beaucoup pourraient péter les plombs et user de la force, ce que vous ne faites pas.
Votre rdv de vendredi va bientôt arriver... :-) Esperons que le pro pourra vous éclairez un peu.
Je ne pense pas qu'il faille l'appeler avec des friandises ni des jouets. Lui parler en passant, oui, vous pouvez, mais sans chercher à le déloger. Quand je dis lui parler, je veux dire, lui raconter une petite anecdote, tranquillement "je t'ai pas dit ce qu'il m'est arrivé blablabla"..tout en restant en mouvement, rangez le placard par exemple. Aussi, parlez lui plutot en vous éloignant du lit (comme un appel qui n'en est pas un, comme pour l'obliger à tendre l'oreille pouvant donner envie de sortir de là pour mieux vous entendre surtout si vous ne le forcez à rien), mais ne pas lui parler quand vous vous rapprochez vraiment du lit (qu'il pourrait prendre comme une intention ou une tentative de le sortir de là de force ce qui pourrait générer des pointes de stress inutiles).
Ou alors parlez lui une fois en statique assis près du lit aussi (ou sur le lit, peu importe), toujours pour lui raconter des anecdotes fraiches et amusantes.
L'idée c'est de ne le forcer à rien, de le rassurer, de faire comme si tout était normal et de lui signifier que vous etes là pour lui.
Soyez présent ou de passages par petites touches, pour lui donner envie de vous revoir ou mieux, de sortir de là pour vous rejoindre. Pensez à fermer la porte de la chambre derrière vous de temps en temps, et jamais très longtemps, pour le sortir de sa peur en l'amenant à se questionner sur vos agissements.
Adoptez un ton chaleureux même si c'est un peu compliqué. Chantonnez, si vous y arrivez, à distance de votre chambre. Montrez lui que la vie suit son court. La majorité du temps, faite comme si de rien était. Essayez de faire redescendre la pression, de gérer votre stress.