Ah, la vie n'est pas un long fleuve tranquille... En tout cas sans commentaire pour moi sur certaines remarques précédentes, chacun(e) appréciera...
Pour en revenir au sujet du post, il est évident que ceux qui aiment leur chien, mais confrontés à des temps de solitude forcés pour l'animal durant de longues heures, ne le font pas de bon cœur et avec culpabilité et frustration.
Effectivement le chien n'a pas la notion du temps, mais le laisser régulièrement seul 10 heures par jour, durée à laquelle, quand enfin rentré chez soi, on rajoute les temps de repas, de repos et de sommeil qui ne lui seront pas consacrés, même si l'on est physiquement présent, ça ne laisse que très peu de moments à chacun pour profiter de l'autre.
Et en me mettant à la place du chien, accepterai-je, moi, de rester seul 10 heures par jour sans voir personne et ne profiter que furtivement de mon maître le soir avant qu'il n'aille se coucher ?
Certes il y aura bien les weekends, mais mon maître pourra-t-il m'emmener avec lui, à son club de sport, faire les courses, ou danser la salsa en soirée avec ses amis ? Pas gagné...
Certes on ne choisi pas toujours, et personne n'est à l’abri d'aléas professionnels avec des modifications d'horaires de travail, des temps de parcours rallongés, etc., qui obligent à des journées de 10heures avec de longues absences pour le chien.
Alors oui, si l'on connait dès le départ une telle situation d'indisponibilité cela demande une véritable réflexion, car Yuki et moi, de ce régime solitaire éloigné l'un de l'autre et sans partage, on risque d'en prendre pour une quinzaine d'années.