Donc, si j'approche la dame en lui disant qu'elle devrait faire l'effort de sortir son chien, elle se retrouve dans la même position que mon autre voisine, qui sort son chien car il faut le faire.
La pauvre (chienne) a au moins 12 ans. Elle a des bosses sur le corps. Elle a visiblement mal aux articulations. Ma maudite voisine est pas foutu de lui laisser le temps de descendre des escaliers de secours, donc en lamelles d'aciers rugueux. Elle tire sur la laisse bordel!!!!
C'est une stratégie chiante. Elle est stable, mais perdente-perdente. L'humaine sort le chien pour le chien, et le chien se fait chier à avoir mal, à avoir peur de rater une marche, et à ne même pas avoir le temps de laisser couler une pisse sent se sentir nerveuse (tout ça, c'est vrai vrai vrai).
Le principe de l'équilibre de Nash nait d'un jeu social, le Dilemme du prisionnier. Simple. Imagine que tu joue avec, Weieghts. Je suis le policier. Je vous interroge toutes les 2 en séparé. Vous ne pouvez pas communiquer. Je te dis Lorna, on vous soupçonne toutes les 2 d'avoir braqué une banque. Si tu dénonce l'autre, t'es libre comme l'air. L'autre aura 20 ans de prison. Donc, si l'autre te balance et pas toi, donc si tu protège l'autre, mais qu'elle te balance? Elle sort de prison, et tu te farcis 20ans.
Si vous vous taisez toutes les 2, si personne ne balance personne, 1 mois de prison sans dossier, juste pour la forme.
Lorna, pris comme ça, un "one timer", tout le monde balance tout le monde. Tu peux pas être certaine que l'autre te balance pas, et si tu te tais et qu'elle te balance, ta naiveté te coute 20ans de prisons!!
Or, les études démontrent que si 2 individus savent qu'il joueront à ce jeu en boucle... Et assumons que c'est 5 point pour dénoncer quand l'autre se tait, -1 point quand les 2 dénoncent, et 3 points quand les 2 se taisent, ok? Les études démontrent que si 2 individus savent qu'ils joueront ensemble en boucle, il tendent à se faire confiance, et se mettent ainsi à accumuler 3 points + 3 points + 3 points. Ils font le choix, pour eux même, en faisant confiance à l'autre (bien sûr), mais "essayer" (comme tu dis) dans ce cas rapporte aux 2.
Tout ça pour dire que le message qu'on doit passer, enfin c'est celui que je passerai: faites-le pour vous. Je n'imagine pas avoir une cliente obèse, qui ne marche pas son chien. Si j'étais éduc donc, avec ce soucis, je me demanderais quel est l'intérêt pour cette personne, de se mettre à marcher son chien. Si elle trouve son intérêt, la stratégie devient évolutionnairement stable.