Bonjour Daunia,
pourtant mon fils n'est pas un tendre avec les animaux
Que voulez-vous dire par là ?
Est ce le chien qui choisit son maître alors dans ce cas j'ai perdu la partie
Le chien choisit en effet son être principal d'attachement . Ce qui ne veut en aucun cas dire qu'il ne peut pas être attaché aux autres membres d'une famille, mais ce ne sera pas de la même manière.
L'être d'attachement du chien est son principal référent. Sur quels critères se base-t-il pour cela ? Difficile de dresser une liste exhaustive ; d'autant plus qu'il y a certainement des considérations purement canines qu'on aurait du mal à imaginer en tant qu'humains.
Cela dit, et d'après étude (j'essaierai de vous la retrouver), les chiens ont tendance à être plus rassurés et indépendants avec les hommes et plus peureux et en sur-dépendance affective avec les femmes. Ce n'est qu'une tendance, pas une vérité absolue.
Et pour être tout à fait honnête, il faudrait aussi ajouter que les hommes ont une propension à instaurer un rapport de force avec le chien allant parfois, plus souvent que les femmes, jusqu'à recourir à des moyens coercitifs et aversifs pour se faire obéir, dans une relation homme-chien que l'on pourrait requalifier de maître à esclave. Là encore, ce n'est qu'une tendance.
Comme dit dans des commentaires précédents, il est vrai qu'un chien suivra plus naturellement une personne qui dégage une certaine assurance, une maîtrise de soi : un guide, un leader naturel. Cela passe par l'intonation de la voix, la maîtrise des gestes, la cohérence des directives données au chien, l'aplomb, la capacité à rassurer et apaiser naturellement, et bien d'autres choses.
La compréhension des codes canins est aussi un indéniable plus. Tout comme la capacité à combler les besoins biologiques du chien et à respecter sa vraie nature.
Il est inutile de froncer les sourcils, de parler d'une grosse voix, de s'énerver, d'avoir des gestes menaçants, de le frapper ou de soumettre le chien de force pour être un guide naturel pour lui. Ces comportements c'est de l'autorité forcée voire de l'autoritarisme.
À l'inverse, le choyer, le bichonner, tout lui permettre, le sur-protéger, l'abreuver de caresses et de câlins n'est pas non plus une bonne approche. Sauf pour rendre le chien davantage dépendant là où au contraire il faudrait le guider à être plus autonome.
La mesure est sans doute un bien meilleur indicateur pour les chiens que les extrêmes.
Je comprends très bien qu'il est compliqué d'aimer sans se sentir aimé en retour. L'amour est rarement altruiste.
Quant à vous dire quoi faire pour remédier à cela, en toute franchise, je l'ignore. En tout cas, difficile de me prononcer sans vous avoir vu, sans avoir vu le chien et la manière dont vous interagissez ensemble.
Si vous pensez que ça puisse vous être utile dans votre relation avec ce chien, n'hésitez pas à consulter un comportementaliste.