Le Rappel, quand ca ne marche pas a chaque fois?

Bonsoir,

Le STOP, je l'ai mis en place également, quand je n'ai pas envie qu'il revienne mais simplement qu'il m'attende parce qu'il est loin ou qu'on doit traverser!

Mais idem, une fois sur 3 s'il est sur autre chose, il ne m'écoute pas....

J'avais exactement ce soucis avec mon golden malgré qu'il était très obéissant et toujours sans laisse même en ville. Il restait sur le trottoir et attendait pour traverser une rue.

En fait, j'ai compris longtemps après qu'il détestait revenir vers moi. Donc quand je voyais un potentiel danger, je lui demandais un stop, tu attends. Et il obéissait très bien avec cet ordre.

Autre dimension fort importante. Vous faites ce que vous voulez, mais moi je distingue l'ordre STOP du rappel. Oui le rappel est important. Je tente même de distinguer les rappels urgents obligatoires des suggestions de rappel (2 codes donc). C'est important. Mais pour moi, jamais autant que le STOP qui lui, peut lui sauver la vie, ou un bain de jus de tomate, ou une visite chez le vet pour se faire retirer des épines de porc épic (cas vécu par un pote il y a 2 jours à peine). Le STOP pour moi se travaille aussi bien que le rappel. Les STOP doux, bien je les émets pendant qu'on marche. Donc mon chien sait ce que STOP veut dire. Comme elle aime jouer à aller chercher un objet, j'ai songé à le bosser de la manière suivante:

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Cet extrait ne montre pas le coeur du travail. Normalement, et c'est assez violent, je stop sa course en mettant le pied sur la longe. Donc à travailler au harnais seulement (c'est une évidence je crois). Je suis parvenu à stopper sa course vers un écureil une fois à date. Tant qu'elle est dans un rayon de 2 mètres, je le sens bien.

[youtube=https://www.youtube.com/watch?v=1cG3pZS04ME]

Pour l'énergie négative, les corrections, gronder, etc.... Mieux vaut agir en amont qu'en avale. Gronder le chien après coup serait en avale. La majorité des gens recomandent de ne pas du tout corriger suivant un rappel (ou un stop) échoué. Je fais la sourde oreille à cette recommandation. Moi je corrige, toujours de la même façon. En silence. Je reprends la laisse, je soulève ses pattes avant pour une 30taine de secondes, on reste sur place plantés là à rien faire. Ensuite je la libère et je tente un nouveau rappel. Parfois je m'emporte, elle le sent, je la soulève plus violemment, je dégage + d'énergie négative. Or ça se paye ça. Car il est arrivé à 2 occasions qu'elle me fuit carrément.

On peut pas leur émettre de l'énergie négative, sans courir le risque que ça se retourne contre nous. Il faut en être conscient, et doser, donc être très prudent. C'est l'envers de la médaille si on veut.

Je vais adresser tout de suite l'aspect échec conséquent à des trouvailles, en guise de suite à ma réponse postée dans l'autre discussion (pas toucher).

Alors ici je pense que la meilleure façon d'éduquer le chien, c'est les répétitions. Pour ça, il ne faut pas limiter l'exposition, au contraire.

Il y aurait 3 façons d'éduquer un chien à revenir lorsqu'il ne veut vraiment pas revenir:

1. Par la méthode la plus douce, soit réussir *ce* rappel à très courte distance, genre quelques mètres.

2. Dans le cadre d'exercices (où l'environnement est +/- contrôler, ça peut aller jusqu'à planquer soi-même des truffes) avec une longue longe. On le laisse s'éloigner, commencer son repas, on le rappel, il refuse, on tire sur la longe. J'ai testé ça un soir pour un truc, et ça a marché à merveille.

3. Avec un collier vibrant / électrique

Évidemment, ces 3 méthodes sont listées de la plus douce à la plus extrême. Je n'ai d'à prioris contre aucune d'elle, même si plus on augmente dans l'échelle, plus les risques de blessures et de traumatismes augmentent. Si quiconque connait d'autres façons, vous gênez pas!

La méthode douce est simple. Le chien est rendu loin, il ne revient plus, on marche vers lui, on s'arrête à quelques mètres. Là on a le contact auditif et visuel parfait. De là, ça devient de la négociation. Selon moi, on doit bien avoir à répéter ça quelques centaines de fois, en augmentant la distance à chaque fois, pour qu'un jour il revienne sans du tout finir son repas.