Tout à fait d'accord avec toi Lorna.
Là où les positivistes se trompent pour moi, c'est dans leur appréhension de la punition (positive comme négative, et beaucoup ne savent pas faire la différence d'ailleurs).
Je pense que le mouvement est né surtout en réaction à des méthodes éducatives maltraitantes, et comme beaucoup de bonnes idées, a basculé vers une forme d'extrémisme quand les masses s'en sont emparées.
Même si je m'écarte personnellement du courant dit "traditionnel", j'affirme qu'on NE PEUT EN AUCUN CAS avoir une éducation correcte et bienveillante sans une utilisation rationalisée de l'ensemble des facteurs P et R, + et -.
Y a qu'à voir, c'est assez flagrant :
- Un positiviste acharné va te répéter qu'il est en 100 % positif, qu'il ne punit jamais son chien. A ce moment-là il faut m'expliquer comment il travaille l'extinction du comportement.
- Pour faire le même parallèle malheureux qu'Aggie, sur l'éducation des enfants, on reconnaît aisément les chiens dont le maître suit ce genre de raisonnement, et ce sont souvent de petits despotes manquant cruellement d'assurance.
Donc oui, pour répondre à la question de base, il faut punir, et non punir ce n'est pas forcément à coup de torgnoles que ça se fait.
En punitions positives tu vas avoir par exemple l'action mécanique du collier, le fait d'élever la voix ou tout simplement de se "gonfler", et oui, les claques.
En punitions négatives tu vas avoir la privation d'attention, le retrait d'un jouet, le fait d'enlever une friandise ou une gamelle...
D'ailleurs quand tu dis "qui se contente de mettre des baffes jusqu'à ce que ça rentre dans la tête", c'est pas de la punition pure, c'est un composé P+ (les baffes) R- (qui s'arrêtent quand on fait ce qui est attendu).