Good job, Energie ! Je ne sais si ce que je vais raconter est completement hors sujet ou si ça s'y rattache un petit peu
Je me suis souvent fait la même réflexion, des énergies semblables qui se reconnaissent :-)
Ouff, attendez de voir un des clips que je propose dans une importante section sur l'empathie.
DocLine, ce que vous faite porte un nom, un nom scientifique: L'éthologie narrative.
Et oui, croyez-le ou non, on a défini (en 2007 je crois) les bases d'une branche de l'éthologie cognitive, qui repose sur l'étude d'un événement de la vie de tous les jours. On oppose cette approche à l'empirisme très froid systématiquement imposé dans le passé pour confirmer ou infirmer des phénomènes.
Par exemple. Il y a un très vieux psychologue, rabougri, qui boude depuis quelques années dans son coin. Personne ne l'écoute, donc il boude. Il a conçu un test en 1970, permettant de découvrir les espèces animales ayant une conscience de soi. La conscience de soi était, selon lui, un prérequis pour posséder une conscience de l'autre, ou une théorie de l'esprit si on veut. Donc, on marque la joue d'un singe d'une tache rouge. Si il touche cette tache en se regardant dans un miroir, c'est qu'il a une conscience du soi.
Ce même homme n'a jamais pu observer un dauphin qui touche sa tache rouge, ou un chien qui touche sa tache rouge. Il refuse donc l'accès à la conscience de soi, à tous les mammifèfes non primates, incluant les chiens. Sauf que....
https://www.youtube.com/watch?v=kAuE7p-zhX0
L'éthologie narrative règle ce problème. Il suffit de percevoir nos preuves, à travers des événements de la vie de tous les jours. Tout ça est recevable en court LOL. Suffit d'avoir la vidéo à l'appui. On en revient donc à une pratique qui explique la naissance et l'évolution de l'éthologie. Les travaux de Lorenz sont 100% narratifs. Cet ex mal aimé n'est plus mal aimé. Il est très respecté en fait.
Et la plupart d'entre nous, sommes des mini Lorenz et c'est très bien.
Dans le cas de l'anecdote que vous racontez, oui tout à fait. Ce bébé représente une curiosité intéressante pour un chien, et il a su connecter avec lui sur le plan des émotions. Les "règles" du jeu, sont devenues secondaires.
D'ailleurs, dans tout groupe social, les règles changent. Les animaux sont capables de s'adapter à de nouvelles règles. Donc recevoir la balle en pleine tronche, même si ça surprend, fut perçu par ce chien comme une variante d'un thème connu, qui semblait faire son affaire à ce moment.
Sana a vécu la même expérience l'an dernier à la plage. J'ai même des images, que je ne pourrai jamais partager, car le petit bout de chou avait à peine 2 ans. Les jeux ont duré 20min, c'est très très long.