J'ai enfin terminé

En fait, l'histoire est assez simple.

Lorna, t'as des gens qui sont passés, qui ont proposé plusieurs théories, et qui ne se sont jamais trompé. Darwin et Einstein. Ils ont su ne pas aller trop loin dans la spéculation. Darwin a proposé une théorie de l'évolution des espèces incomplète. Évidemment, il a pas pu tout faire à lui seul. Il n'a pas su expliquer, comme Dawkins l'a fait, la finalité. Il a proposé une théorie qui parle de compétition.

Certains ont avancé que la compétition se situe entre les être vivants eux-même. Donc The Survival Of The Fittest. Si tu interroge des gens dans la rue, 10 personnes, au moins 6 t'expliqueront que selon Darwin, les plus forts gagnent et c'est ainsi que les espèces s'améliorent.

Ça, ça a donné lieu à la théorie du vernis, qui dicte que l'espèce humaine est essentiellement compétitive; les comportements prosociaux s'explique par une couche de vernis très mince, déposée sur une surface essentiellement rugueuse.

Les gènes de force seraient égoïstes ou je ne sais trop.

Quand j'ai lu cette mention de Peterson, je l'ai prise avec un grain de sel. Mais la permière personnne avec qui j'ai échangé au sujet de ça c'est mon amie, et elle est tombée dans le même piège, malgré (encore une fois) pas un bac, mais un master en psycho.

Frans de Waal pense que la théorie du vernis est morte, je n'y crois pas.

Car plus la planète deviendra surpeuplée, plus la souffrance occasionnée par les changements climatiques deviendra criante, plus on aura cette désagréable impression que les meilleurs gagnent. C'est chiant, mais c'est comme ça.

Comme tu peux voir, j'adore les chiens. Mon article sur la moralité parle de chien, mais la finalité c'est d'enseigner aux gens que la nature humaine est fondamentalement bonne, quelque soit l'impression que certaines circonstances suggèrent.

La majorité du temps, quand vous lirez mes trucs, vous réaliserez que je m'adresse davantage à l'humain. Cette option de pouvoir passer du premier au second degré, c'est du dessert. C'est des crepes.

En fait Lorna, moi-même, j'ai appris la bonne nouvelle en étudiant tout ça.

Ça m'a renversé. Je commence à peine à m'en remettre. Je n'ai pas pu traduire ici, ce que j'ai vécu.

Sana vient tout juste d'avoir une expérience métacognitive.

Elle s'est levée soudainement alors qu'elle dormait profondément, elle est venue me voir, l'air de ne pas trop savoir où elle était (elle commençait un rêve qui s'est interrompu). Je lui ai demandé ce qu'il y a, de pointer, de "donner la patte".

Si je ne pige pas trop ce qu'elle veut, j'essaie de lui demander de donner la patte, parfois ça fonctionne, elle se rend donner la patte à l'objet de son désir (souvent innaccessible, genre sous le sofa etc).

Elle est demeurée immobile, s'est probablement dit "tout ça n'était pas réel", n'a pas insisté et s'est retournée se coucher. Fascinant :)

J'réalise mieux maintenant (désolé pour les doubleposts, j'vous avais prévenues) l'importance de cette mention que tu as faites Sky.

Si on se concentre au point de se mettre à songer à un phénomène ayant attiré l'attention d'un de nos états de conscience, qu'on y pense, on parle alors d'un état de pensée consciente. L'opposé de ça, c'est marcher vers le boulot sur un trajet connu donc, en pensant à autre chose. Là ta conscience se charge de te permettre de te déplacer en toute sécurité, pendant que tu es perdue dans des pensées, soit des simulations de vie.

Ces simulations de vie (plus ou moins abstraites) font elles même des appels dans ta conscience, donc si tu pense à quelque chose de joyeux, tu peux revivre l'émotion de joie, puisque penser c'est comme vivre de façon abstraite. Mais là, tu pense à autre chose que ce à quoi ta conscience s'affaire, ce n'est visiblement pas un état de pensée consciente.

La dimension que tu amène est intéressante. Si une émotion perce la conscience, comme le dit si bien de Waal, il se peut que tu t'amuse sans y réfléchir, à faire durer cette sensation. Cela ne contredit pas du tout ma théorie, tu provoque simplement plusieurs cycles. Ça peut aller dans l'autre sens malheureusement, quand une situation nous empoisonne la vie, on tend à ressentir en boucle de mauvaises émotions. C,est un état de pensée consciente toxique si on veut, difficile de se sortir de ça parfois.

Pareil pour le chien.

Sur un trajet connu en se rendant au boulot en pensant à autre chose que marcher de façon sécuritaire, tes pensées sont humaines, ta conscience est celle d'une méduse.

Elle fait le boulot un point c'est tout. Vis-tu des émotions à n'en plus finir? Pas du tout.

La locomotion est impossible sans de solides états de consciences, qui à eux-seuls représentent probablement l'essentiel de notre pouvoir cognitif.

Les exemples les plus frappant, du pouvoir de la conscience, chez l'humain, sont observables auprès de ceux ayant développé de fortes habiletés, comme des artistes de cirque, ou des gymnastes, ou des cyclistes, etc.

Dans une course en criterium, où le parcours fait 1km, 4 virages, le tour d'un pâté de maison, où les cyclistes roulent à 50km/h, et où les sprinters à un certain moment doivent remonter à l,avant du peloton, de telles prouessent ne s'expliquent que par une forte contribution de la conscience.

Il est impossible de penser à tout. Si tu pense, t'es morte. Tu pense à ta stratégie. D'autres filles vont jouer du coude. C'est très agressif, très animal, très territorial, très émotif. On pense à notre stratégie, mais y a rien qui se passe jamais comme prévu, à 50 km/h en prenant des virages.

Tes pensées sont sur la trajectoire et la stratégie, ta conscience fait le reste.

L'humain a du mal à s'imaginer ça s'il n'a jamais performé à un haut niveau dans quoi que ce soit.

Imaginez ce qu'un chien peut faire.

Donc ma conversation avec Temple, je vais lui posé une question. Vous en ai-je parlé? Je m'excuse si c'est le cas.

Assumant un chien qui cours à 15km/h dans bois, hors sentier, parmis les buissons les branchailles, avec les obstacles au sol. Il pourchasse un lapin.

Ses yeux, doivent-ils focusser sur chaque obstacle, ou peut-il se concentrer sur le lapin, en évitant de se crever les yeux à coup sur.

Moi, je ne sais pas pour vous, mais à 4km/h hors sentier, j'ai frôler me crever un oeil au moins 20 fois à date. Là ça va un peu mieux. Sana court à toute vitesse, il ne lui arrive jamais rien.

Je dois savoir comment elle fait, même si je m'en doute. C'est l'objectif de la discussion avec Temple.

https://www.youtube.com/watch?v=oimeGZeSV2Q

🙄😁

(juste pour teaser ^^)

Je me demande qui écrit ça, et comment ils font leur recherche.

C'est plutôt bien exprimé je trouve. Ce qui rend la vidéo intéressante, c'est qu'on en parlera de plus en plus de la cybercognition, avec le nouveau projet d'Elon Musk (Neuralink).

Ghost in the Shell c'est wouhou

Il faudrait que je le re regarde