Devenir comportementaliste canin EDUC DOG PRO ou ESPRIT DOG PRO

Si absence de preuves, cela ne prouverait pas pour autant qu'elle a menti ou a tort.

Si si, dans ces cas là c'est à la personne accusée de diffamation qui doit prouver qu'elle ne ment pas, et pas le contraire. Il n'y a qu'une loi.

Je n'ai pas dit qu'elle ne devait pas prouver, j'ai dit qu'elle pouvait être en incapacité de prouver ce qui ne reviendrait pas pour autant à dire qu'elle a menti.

Est-ce qu'elle serait pour autant accusé de calomnie ? comme vous le disiez ici "cela sera considéré comme de la calomnie ou diffamation"

Ca n'est pas automatique. C'est à l'appréciation du juge.

Beaucoup des points cités dans son message se retrouvent assez facilement sur youtube.

Là n'est pas la question. Ce qui nous occupe ici, c'est de savoir ce qu'il en est légalement. La loi exige que la personne accusée de calomnie prouve que ce qu'elle déclare est vrai, pas que la personne calomniée prouve que l'autre a menti ou a tort. Que ça nous plaise ou non, c'est la loi.

Réponses générales, parce que répondre à chacun risquerait de me faire répéter plusieurs fois la même chose.

Il y a des problème avec les éleveurs. Certains privilégient le côté commercial. Certains ne connaissent rien aux chiens et se contentent d’élever des femelles “pondeuses”, souvent sans s’occuper de commencer l’éducation des chiots, parfois en parquant les chiens dans des garages ou des caves... Ce secteur aurait besoin d’une réglementation plus stricte, et surtout de contrôles aléatoires réguliers, y compris pour les particuliers faisant maximum une portée par an. C’est malheureux d’en arriver là, d’imposer des lois contraignantes pour tout le monde parce qu’une partie est malhonnête, mais je ne vois pas d’autre moyen pour empêcher les mauvais éleveurs de sévir.

Les éleveurs ont aussi une responsabilité en ce qui concerne l’information des futurs propriétaires, ainsi que dans la détection des personnes qui ne devraient pas adopter un chien, que ce soit parce qu’elles le font pour des mauvaises raisons, ou parce qu’elles sont visiblement immatures ou instables. On ne peut évidemment pas leur imposer de détecter tous les problèmes potentiels à l’avance, mais il y a des cas où c’est évident dès le départ, et il n’est pas acceptable de les laisser passer pour faire une vente.

Je pense qu’il serait intéressant de permettre l’adoption à partir de 12 semaines au lieu de 8. Je pense que ça assurerait une meilleure éducation des chiots par leur mère.

Devenir éducateur spécialisé pour des humains, c’est BAC + 3. Devenir psychologue pour les humains, c’est un diplôme dans le domaine médical et des études supplémentaires en psychologie. Penser qu’on peut devenir éducateur et comportementaliste pour chien par des “cours” théoriques via internet et trois semaines de pratique, c’est être extrêmement naïf ! Certes, comparaison n’est pas raison, mais enfin, on ne peut pas nier qu’il y a quand même certains éléments communs, et que, de toute évidence, notre société considère que s’occuper de chiens est très nettement moins important que s’occuper d’humains, puisqu’elle laisse faire à peu près tout et n’importe quoi quand il s'agit de chiens.

D’une certaine manière, c’est une sélection en soi : les personnes ayant suivi ce genre de “formation” ne devraient pas avoir le droit d’exercer. Les personnes vendant ces “formations” non plus, parce que si elles ne se rendent pas compte que c’est largement insuffisant, c’est soit qu’elles sont incompétentes, soit qu’elle se contre-fichent de lâcher dans la profession des gens mal formés. Dans les deux cas, ce n’est pas acceptable.

Faut-il imposer des prérequis ? Eventuellement exiger le BAC. Il est préférable de donner une formation complète, basée sur les faits et non sur des stéréotypes ou des croyances populaires, comme ça se voir encore trop souvent. Je ne vois pas comment faire ça sérieusement autrement que par 2 ou 3 ans d’études, avec stages obligatoires chez des professionnels reconnus. La longueur des études permettrait aussi de faire un tri : visiblement, il est bien plus facile de payer 5.000 € pour trois semaines d’une formation dont on ne sait pas grand chose que de s’investir dans un parcours scolaire de plusieurs années !

Je n'ai pas non plus dit que ce serait à Esprit Dog de prouver qu'elle a menti.

Le troisième problème, ce sont les propriétaires. Entre ceux qui veulent un chien clef-en-main et font l’école du chiot en pensant qu’ils n’auront rien d’autre à faire, les angoissés qui paniquent parce que leur cher toutou a encore des accidents pipi à 4 mois, et, par la même occasion, transmettent leur angoisse permanente à leur chien sans même s’en rendre compte, ceux qui ont des exigences beaucoup trop élevées pour leur exemplaire parce qu’il ont en ont vu un de la même race faire des trucs dingues sur youtube, alors que ce genre de chien, il y en a 1 sur 50.000, on n’est pas sortis de l’auberge !

Mais je persiste à penser qu’ils sont minoritaires, même s’ils sont bien plus visibles que les personnes dont le chien n’a aucun problème, qui elles, ne crient pas sur tous les toits que leur chien va bien.

Le cursus de psychologie relève des sciences humaines et sociales, pas du médical.

Tu peux être psychologue après un master en psychologie (bac +5).