Bangdji, non, Kosmo ne communique pas façon husky. Le standard de la race affirme que les jamthund aboient beaucoup. D'autant plus en présence d'un gros gibier, situation où ils sont censés aboyer de manière monotone pour indiquer au chasseur où ils sont. Et, d'après certaines sources, pour immobiliser le gibier, cet aboiement monotone ayant prétendument un effet "hypnotisant" sur les grands animaux. Kosmo aboie très rarement, et quand il le fait, c'est un signal d'alerte dans 99 cas sur 100.
Il s'exprime majoritairement par grognements, peu modulés, mais il en a toute une panoplie qui expriment plein de choses différentes. Gueule fermée ou gueule ouverte, plus ou moins forts, à la tonalité ascendante ou descendante ou les deux dans un ordre ou dans l'autre.
Même chose avec les hurlements, son deuxième moyen d'expression.
En plus, il a d'autre vocalises : des petits gémissement, des "rrrffff", et quelques autres petites choses difficiles à représenter par écrit.
Et des combinaisons. Par exemple, son "rwahouhou" pour dire bonjour est consitué d'un début de grognement, suivi sans interruption d'un début d'aboiement, suivi sans interruption de deux hurlement encaînés, tous les deux sur la même "note", et tous les deux un peu plus forts à la fin qu'au début. Sans oublier qu'il a une manière de dire bonjour spécifique pour chacun de nous deux, pour chacun de ses quatre meilleurs amis humains, et pour chacun de ses deux meilleurs amis chiens.
Ses éleveurs ont été étonnés de l'entendre. Ses parents aboient nettement plus souvent, et ses frères et soeurs aussi, parraît-il. Nous avons eu l'occasion de le vérifier plus d'une fois en ce qui concerne ses parents.
Magré son "vocabulaire" assez personnel, les autres chiens le comprennent rapidement, souvent après un bref instant d'étonnement. Avec les humains, c'est une autre histoire, surtout lors de brèves rencontres ou quand on ne fait que se croiser. L'hésitation dure plus longtemps. Et peut même persister. Dans la tête de pas mal de gens, un chien qui grogne est un chien fâché, ou même un chien méchant. Nous devons souvent expliquer qu'il n'en est rien.