J'les ai laissées seules seules seules, genre une nuit... Ouff pas avant les 5 ou 6 mois de Petrouchka.
Elle est arrivée à l'âge de 3 semaines. Au tout début, je n'exposais Petrouchka à Sana, que lorsque cette dernière était calme. Je visais à atteindre cette position ici, la position de sphynx.
En parallèle. Contrairement à ce que recommandent les experts en chat, j'ai clairment préparé le chaton à la vie avec un chien. Elle s'est tapée de bonnes séances sur son dos, à se chamailler. À la laisser me mordiller. À la remuer un peu. Car c'est ce qui l'attendait après tout.
Les voici à leur première soirée:
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Donc voilà. Ce que tu vois. Ça disons, c'est le comportement désiré. Presque mâchoire ouverte, la petite lui dit si elle mordille trop. Mais la position et la précaution sont bonnes.
Alors on encourage. Verbalement ou R+ nourriture enfin moi j'ai préféré naturel. Doucement. je conditionne doucement. Je la récompense verbalement.
J'observe. Et si je vois quelque chose que je désapprouve, je dis noooon, grave mais assez doux. Faut pas les effrayer ni l'un ni l'autre.
La prémisse de base est simple. Si elle pige, elle est d'accord. Y a rien de négatif dans tout ça. C'est naturel. Si elle pige que tu veux dire "Non - ne charge pas brutalement", elle le fera. Et très rapidement, ça persiste. Ensuite elle oublie à l'occasion. Nooooon. "Ah oui c'est vrai j'avais oublié"
J'ai alloué environ 7 à 8 mois je crois avant d'avoir pleinement confiance. Seuls seuls seuls vers 5-6 mois (quand même!). Vers 3-4 mois déjà, je baissais un peu ma garde. Je les voulais dans mon champ de vision. Mais de jour Pétrouchka était entièrement libre. Si elles s'éloignaient toutes les 2 dans la chambre (assez rare), là j'allais carrément les séparer. Donc je ne tolérais pas, de ne pas les avoir dans mon champ de vision.
Tout ça pour une seule et unique raison. L'instinct de secouage. Sana le démontre sur ses peluches. C'est une façon d'exprimer sa bonne humeur, sa joue de vivre. Elle charge ses peluches et les remues très violemment.
Et bien tu sais quoi? Une fois, elle a frôlé le faire. Et cette fois. J'avais du me lever justement. Elles étaient seules. Loin dans le corridor, hors de vue. Quand je suis arrivé, Sana avait déjà tenté un petit secouage annodin et s'en allait la saisir à nouveau dans sa gueule.