Une baffe, c'est une claque, une gifle, un soufflet, une tarte à 5 doigts ^^
Peu importe l'intensité, là je ne parle pas de punition, où il y a matière à imagination (ça peut aller de la marche forcée que tu fais faire à Sana (copie 100 fois « je dois revenir quand mon maître m’appelle ») à l'isolement dans une pièce vide (va au coin ! ^^) en passant par l'ignorance).
Pour moi le "non" n'est pas une punition mais une communication.
"Toute décision de recourir à la punition devrait être prise, seulement après que des alternatives plus positives aient été tentées. Et l’usage de procédés hautement aversifs, ne sont justifiés que si le problème qu’on tente de résoudre met la sécurité du chien, ou de son entourage en danger. Les outils hautement aversifs ne devraient pas être laissés entre les mains d’un propriétaire novice. Et à la finale, en ce qui concerne l’éthique de la chose, et bien notre chien nous aime. On lui doit d’être traité de la même façon qu’on désirerait nous même être traité."
C'est bien là où je veux en venir: on ne cherche même plus à comprendre son chien, on veut tout tout de suite, sans effort, sans s'embêter, et c'est + facile de mettre un collier vibrant à son chien que de lever son Q du canapé pour voir pourquoi il aboie.
Quelque chose qui peut être douloureux ou créer un stress qui ne sera pas temporaire mais permanent et/ou pouvant entraîner des troubles du comportement ou des problèmes de santé, ce n'est pas une punition, c'est une gifle, et elle laisse une trace sur la joue et dans la mémoire.
Comment dire…
Le père qui met une gifle à son enfant pour qu'il enlève ses coudes de la table, il n'éduque pas son enfant, il ne lui apprend pas que ça ne se fait pas de mettre les coudes sur la table ni pourquoi, il lui apprend qu'il n'aime pas ça et que mettre ses coudes sur la table amène un contact non amical entre sa joue et la paluche de son paternel.
Le père qui met une gifle à son enfant après l'avoir rattrapé par le bras avant qu'il ne se fasse écraser par un bus, il lui sauve la vie et lui apprend qu'il faut respecter la signalisation, et qu'il tient suffisamment à lui pour avoir eu la peur de sa vie et exprimer son inquiétude par un geste maladroit, involontaire et regretté mais assez significatif pour qu'il s'en souvienne et ne risque plus sa vie ainsi.
C'est cette différence qui est importante je pense, et qui est bien dite dans ta citation: il s'agit d'une question de vie ou de mort, d'un danger qu'on veut éviter, et on n'a pas d'autre solution non aversive sous la main (ce qui peut signifier : on n’a pas le temps, pas les moyens, on ne veut pas se remettre en question ou faire soi-même un effort ; certaines excuses étant + défendables que d’autres).