chiots du tibet

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C’est le procès d’un mouroir pour chiens qui s’ouvre à Albertville (Savoie) ce matin. Sur le papier, cet « élevage » situé à Jarrier, une petite commune voisine de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie), affichait seulement une spécialité pour les dogues du Tibet, ces chiens originaires de l’Himalaya, lointains ancêtres de nombreux molossoïdes.

Les chiots de cette véritable usine pouvaient être vendus sur Internet, ou dans les jardineries, « l’élevage » lui-même restant caché des regards. Il aura donc fallu qu’une chienne s’en échappe, et morde un promeneur en décembre dernier, pour que l’innommable soit révélé. « Un gendarme sensibilisé à ces questions est intervenu une première fois mi-janvier 2011, raconte Muriel Arnal, présidente de l’association One Voice, qui s’est portée partie civile. Et c’est lors d’une seconde perquisition, deux semaines plus tard, que l’on s’est rendu compte de l’ampleur du drame. »

Elles donnaient les cadavres à manger aux autres chiens

Sur place, plusieurs dizaines de chiens survivent dans des conditions pitoyables, parqués ou attachés dans des caves ou des hangars, privés d’eau, de nourriture et de soins. La plupart sont cachectiques, un stade de malnutrition au-delà de la maigreur. Surtout, « il y avait des cadavres partout, reprend Muriel Arnal. En seize ans d’existence de l’association, nous n’avions jamais vu ça. »

Au total, une centaine de ces dépouilles de chiens sont mises au jour, certaines posées à même le sol, dans de vagues sacs plastique, d’autres jetées dans des malles en fer ou des congélateurs hors d’usage, le tout dans une odeur pestilentielle. Les propriétaires de l’endroit, deux sœurs, Françoise et surtout Jacqueline B., ont reconnu avoir parfois donné ces mêmes cadavres à manger aux survivants. Poursuivies pour « sévices graves ou acte de cruauté » sur des animaux, mais aussi « exploitation d’une installation sans autorisation », elles encourent une peine de deux ans d’emprisonnement et 30000 € d’amende. « Surtout, nous souhaitons qu’elles soient interdites définitivement de détenir des animaux », prévient Muriel Arnal.

« On ne savait pas que ces chiens étaient maltraités, plaide pour sa part le responsable d’un autre chenil du secteur. Mais on avait quand même des doutes. Leurs propriétaires étaient sales, mal habillées. Il y avait un vrai laisser-aller. » Pour Marc Picton, le maire de Jarrier, difficile également de savoir ce qui se tramait sur place. « L’endroit est relativement caché, au bout d’une voie sans issue, et tous ces chiens ne donnaient pas envie d’y aller voir de plus près. » Aujourd’hui, l’élu est satisfait qu’un tribunal se penche sur « cette zone de non-droit ». « La justice doit passer rapidement », avance Muriel Arnal, dont l’association a récupéré les 61 chiens survivants pour les confier à ses bénévoles. « Pour l’instant, ce n’est que du provisoire. On aimerait que leur situation soit définitivement tranchée. »

Le Parisien

11 réponses
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On peu pas oser dire aimer ses animaux quand on voit comment ils ont été traités pas mal de morts qu'on refile aux autres chiens pour les nourrir c'est une ordure cette vieille mégère elle mérite pas d'être libre

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