À mon avis, ce n'est pas juste "un nouveau terme pour désigner ce qui a toujours existé".
Je pense qu'il y a véritablement un phénomène de société derrière (sinon effectivement ce serait moins intéressant à débattre).
Mon grand-père, jusqu'à sa fin de vie, versait des larmes lorsqu'il évoquait le souvenir de sa chienne.
L'attachement à l'animal ne date pas d'hier. En revanche, ni mon grand-père ni ses ailleux n'ont vécu les symptômes évoqués dans le puppy blues. C'est autre chose, et c'est récent.
On croit souvent que l'abondance et l'information "donnent", mais elles nous volent aussi beaucoup, j'en suis certaine.
Elles nous volent notamment le "on verra". La réponse la plus primitivement primate au monde. Le "laisse couler, demain est un autre jour".
À la place, on file sur Google, on fait 15 OOO recherches, et donc on ne dort pas. Quand on a pas dormi, on secrète les hormones du stress, et tout empire... On s'auto-envenime.
C'est aussi ça Internet parfois, l'art de s'auto-envenimer.
Les maigres conseils que je me permets d'ailleurs de donner aux victimes de ce phénomène concernent le sommeil et les tisanes :-)
Quand vous ne savez plus où donner de la tête, allez vous COUCHER.
Éteignez tous les écrans, mangez, dormez, et le temps fera le reste ;-)