Et je trouve que ce qui est basé sur la relation dominant/dominé est dur pour le chien limite humiliant (or qui voudrait être humilié par la personne avec qui il vit, ok peut être que je fais de l’anthropomorphisme), et pas agréable pour le maître de mon point de vue.
En fait, et là je comprends mieux le sens de votre question, cet inconfort est tout à fait fondé. Ce débat appartient d'avantage au monde des médias sociaux qu'au domaine de la science par contre.
Le principe est très simple. Aucune complexité même.
La dominance selon les linguistes: "Dissymétrie fonctionnelle entre 2 organes pairs, dont l'un acquiert une supériorité sur l'autre. (L'origine de la dominance peut être cérébrale ou acquise)"
Et le mot le plus important, c'est "pairs". Et j'ai bien recherché sur ce concept. Et vraiment, au niveau linguistique, une relation de dominance ne peut exister qu'entre 2 congénaires du même niveau.
Je sens que vous me voyez venir. Une mère qui éduque sa fille ne la domine pas, et sa fille ne se soumet pas à sa mère. Elle l'éduque, car dans ce cas les 2 parties ne sont pas des pairs. Ceci dit pour simplifier, la science considère tous les membres d'un groupe comme des congénaires, incluant les relations de parenté. Mais en même temps, la science répète à qui veut bien l'entendre, que la dominance telle qu'elle la définit et l'observe, est 99% du temps non violente. Des individus conscentent de facto le statut de dominant à d'autres, si bien que ces individus dominant n'ont pas à faire preuve de violence ou d'agressivité.
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Dans le fond donc, votre question concerne le tissus relationnel entre un maître et son chien, ou entre une famille et le chien. Je suis formel, on ne domine pas un chien, on l'éduque. On doit l'inspirer à nous suivre (et ça inclut la notion d'obéissance).
Je suis le leader, dans notre couple maître chien. C'est claire. Mais j'ai mérité mon titre de leader, je n'ai rien imposé (ou presque). Cette relation de leadership s'est surtout construite à l'extérieur, dans le cadre de marches en liberté, où je la stimule régulièrement. Avec le temps, elle a appris le plaisir de suivre, de pas trop se poser de question. Elle se demande surtout où je suis, et qu'est-ce que je lui réserve.
Voici une petite sortie typique, débutant par une marche à l'extérieur, et se terminant par un peu d'agility à l'intérieur:
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