Bonjour Marie,
La pilule est effectivement à envisager en dernier recours. À ma connaissance, il n'existe pas de médication avec principe actif sans de possibles effets secondaires. Alors si on peut l'éviter...
C'est pour cette raison que je vous suggérais d'au moins en parler avec votre vétérinaire avant.
Pour la poupée gonflable pour chiens, je ne connaissais pas. C'est drôle et pathétique à la fois !
Pour ce qui est de le laisser s'accoupler ou non, plusieurs choses.
Les chiens mâles, contrairement aux loups, ont cette capacité de pouvoir être stimulés sexuellement toute l'année dès qu'ils sont pubères. Mais pour cela, il faut un stimulus. La proximité d'une chienne, elle-même pubère, voire le simple dépôt de quelques phéromones laissées avec l'urine suffit généralement à rendre les mâles plus que réceptifs.
En cas de satyriasis, les mâles peuvent adopter des comportements sexuels alors qu'ils n'ont pas été forcément stimulés par une chienne en chaleur. Ce qui peut amener, comme je le disais avant, à des T.O.C. sexuels.
Une femme en période d'ovulation ou ayant ses règles peut aussi stimuler sexuellement un chien mâle.
Toujours est-il qu'un mâle ne se calme pas forcément après s'être accouplé une première fois. Et cela peut même être pire.
À l'instar des hommes, même si on peut avoir du mal à l'admettre, le fait qu'un mâle s'accouple plusieurs fois avec la même femelle réduit quasi inévitablement la motivation sexuelle. Ce qui a pour conséquence d'allonger la durée de la période réfractaire.
En revanche, une fois mis en présence d'une nouvelle femelle, la motivation sexuelle augmente.
Ce mécanisme psycho-physiologique s'appelle l'Effet Coolidge.
Tout cela pour dire qu'à moins de mettre votre chien en présence de la même femelle et de leur permettre de s'accoupler régulièrement, et en tenant compte qu'il n'y ait pas d'autres femelles dans les environs, il y a peu de chance de réduire la motivation sexuelle. En tout cas, pas sans médication ou castration ; qui peut être chimique (par implant) ou chirurgicale (et définitive dans ce dernier cas).
Parfois, en grandissant, les mâles peuvent se calmer un peu alors qu'ils sont soumis à une même intensité de stimuli sexuels. Mais il est un peu hasardeux de compte là dessus.