Bonjour Jessica,
Pour ce qui est du tapis, je rejoins les avis précédents.
Concernant les 9h d'absence quotidienne,
Là, j'aimerais attirer votre attention sur le fait que c'est beaucoup trop. Un chiot de 3 mois a besoin d'être sorti toutes les 3h, grand maximum. Les sorties peuvent diminuer en fréquence une fois qu'il a acquis la propreté ; ce qui ne peut survenir avant ses 4 mois minimum puisque c'est à cette période qu'il aura un bon contrôle de son sphincter.
Les sorties doivent se faire au plus tôt le matin, au plus tard le soir, après chaque repas et après qu'il ait bu. Oui, je sais, ça peut être très contraignant mais c'est aussi ça avoir un chien. Des moments de grandes complicités et des responsabilités.
Comme cela a été dit, pensez à le féliciter voire à le récompenser quand il fait dehors. À l'inverse, ne vous mettez pas en colère après lui si vous constatez qu'il ne s'est pas retenu. Bien souvent, cela est contre-productif et retarde l'apprentissage de la propreté. Ignorez le simplement et nettoyez en dehors de sa présence. Il est important que vous fassiez le maximum pour enlever les odeurs car elles peuvent servir de repère au chien.
Si vous ne pouvez pas vous libérer pour le sortir davantage en journée et vous en occuper, sachez qu'il existe des dog sitter, dont le métier consiste à s'occuper des chiens (sorties, repas). Demandez aux éventuels candidats s'ils ont un certificat de capacité. Il est normalement obligatoire pour exercer cette activité.
Le chien est un animal dépendant, et il n'est pas dans sa nature de rester aussi longtemps seul et sans activité sociale. Imaginer qu'il s'habituera à rester seul aussi longtemps 5 jours sur 7 sans conséquence est illusoire. Je ne connais aucun chien (et j'en connais pas mal) qui vit bien ce rythme de vie.
Les chiens ne le manifestent d'ailleurs pas forcément de façon spectaculaires (aboiements incessants, destruction, malpropreté). Ça peut être beaucoup plus subtil que ça ; notamment avec des troubles du rythme nycthéméral accompagné par des troubles du sommeil. Ce qui s'explique en premier lieu par le fait que les chiens, par manque d'activité et par ennui, dorment beaucoup plus le jour. Le problème est double puisqu'en plus de ça, les chiens qui se retrouvent seuls ont certes tendance à dormir davantage le jour mais ils ont aussi beaucoup de mal à entrer en sommeil paradoxal. Cela s'explique par un état quasi permanent de vigilance (voire d'hypervigilance parfois).
Des troubles de l'humeur sont aussi observables dans ces circonstances (anxiété, troubles hyper ou hypo, dépression).
Il n'est bien évidemment pas obligatoire que le chien développe un seul des exemples cités. En revanche, ce qui est sûr, c'est que son bien-être est exclu pendant ces moments là.