Bonjour Bakaroll,
mais en aucun cas, je n'ai laissé passer les grognements ou autres avertissements sans intervenir sévèrement mais sans brutalité.
Le problème c'est le côté absolu de cette sentence.
Autrement dit, pour vous, un grognement est toujours un mauvais comportement puisqu'il ne doit être toléré en aucun cas.
Ça m'attriste toujours de lire/entendre des choses pareilles.
D'abord, ça signifie que seul le chien serait fautif d'un comportement d'agression (dont le grognement fait partie). C'est vraiment très loin d'être aussi simple.
Mais surtout, je ne vois absolument pas dans votre phrase la moindre considération pour toutes les situations qu'un propriétaire peut faire subir à son chien et qui peuvent provoquer un grognement - à juste raison - de sa part.
Marcher sur sa queue, tripoter sa nourriture/gamelle pendant qu'il mange, tirer ses poils, le déranger/bousculer pendant qu'il dort, lui mettre des coups de laisse s'il tire trop en balade, le forcer à se coucher sur le dos, le forcer à descendre du canapé/lit alors que dans d'autres cas on tolère sa présence, adopter une posture menaçante et j'en passe.
Tous ces exemples de situations où le chien peut grogner ont toutes en commun que c'est d'abord l'humain qui agresse le chien.
Et comme je le disais dans un précédent message, ne perdons pas non plus de vue que le grognement est employé pour éviter le conflit. Il prévient qu'il ne faut pas aller plus loin sous peine de véritable attaque. C'est plutôt sain et respectueux de votre relation comme démarche.
Or, la réponse que vous proposez est d'intervenir sévèrement. Donc d'être dans le conflit.
C'est dangereux parce que non seulement vous signifiez à votre chien que vous ne le comprenez pas mais en plus, vous lui faites comprendre qu'avertir ne sert à rien.
En fait, ce qui m'intrigue c'est de savoir au nom de quoi, pour vous, un chien ne devrait grogner en aucun cas.
J'ai bien une idée de la réponse mais je préfère vous laisser la formuler.