Idem pour son copain Ookipa... crise d'ado, ... cette nonchalance irritante quand il s'éloigne en chaloupant à mon rappel ... cette défiance à peine cachée quand je lui demande de bien vouloir descendre du canapé ... grrrrr. J'ai l'impression dans ces moments là , que plus je m'obstine en étant autoritaire, plus il me rappelle que l'éducation reste de la coopération ...
Des fois j'insiste, je fais ma tĂȘte de mule "je veux que tu m'obĂ©isses", ... il finit, de mauvaise grĂące, par s'executer en regardant bien ailleurs (merci les signaux d'apaisement)... je n'en ressens aucune victoire. Il prend la fridnise, mais Ă©vite daidaignemusement ma caresse de rĂ©compense ... et s'en va en m'ignorant "C'est bon, t'as fait ton cirque, je peux aller renifler, maintenant ?".
Aucune victoire. Aucune gloire.
On le sait tous les deux. Je me sens nulle dans ces cas lĂ .
Mais la plupart des fois, tant que je n'abuse pas (on ne fera pas un chien de cirque d'un primitif comme le ridgeback), il écoute. Il y met vraiment beaucoup de bonne volonté. Il suffit des fois que je ne m'irrite pas, que je demande fermement mais calmement, et d'un coup ça marche.
VoilĂ , la crise d'ado, comme les ados humains, il a besoin de la faire. C'est sain, il grandit.
Juste je reste vraiment inflexible sur des rÚgles de bases : pas de canapé, on mordille pas, on ne saute pas, on ne bouffe pas le chat, ni le poulet sur la table.