désolée sa n'a rien a voir avec les chiens mais sa a sa place sur wamiz ...
La séquence vidéo circule depuis quelques jours sur la toile : on peut y voir une petite centaine de militants anti-corrida, réunis à l’initiative du collectif Crac-Europe* (8/10/11), violemment pris à parti par des aficionados. La scène se déroule dans les arènes de Rodilhan (30), au cours de la finale du spectacle « Graines de Toreros », au cours de laquelle six veaux ont été mis à mort.
Passage à tabac en règle
Peu avant le début du spectacle, des militants anticorrida* s’enchaînent les uns aux autres et s’assoient au cœur de l’arène, alors qu’un autre groupe plus modeste reste dans les gradins et déploie des banderoles. Les organisateurs et spectateurs de « Graines de Toreros » voient rouge : coups de poing, coups de pied et gifles pleuvent. Ils s’en prendront notamment à des femmes et à des adolescentes, insultes et gestes obscènes à l’appui. Les images, filmées par les manifestants et une chaîne de TV locale, sont éloquentes. Ne pas répondre aux coups et aux provocations : tel était, le mot d’ordre des anticorrida qui passeront trente longues minutes à être littéralement passés à tabac par des hommes que rien ne semble arrêter... sous les applaudissements des spectateurs et le regard des forces de l’ordre.
Complaisance des élus locaux ?
Une vingtaine de plaintes ont été déposées pour « coups et blessures », « violences volontaires » et « violences et attouchements sexuels ». Le parquet de Nîmes a saisi la gendarmerie afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cet affrontement (12/10/11). Le site du Crac annonce pour sa part que des plaintes pour non-assistance à personne en danger pourraient être déposées à l’encontre d’élus locaux présents lors des affrontements et dont l’attitude a été jugée passive par les manifestants.
La Fondation 30 Millions d’Amis, qui lutte depuis de très nombreuses années pour l’interdiction de la corrida sur le sol français, dénonce avec force des comportements inacceptables commis envers des militants pacifistes et condamne fermement ce déchaînement de violence, à l’heure où la corrida connaît une perte de vitesse avérée. La violence serait-elle le dernier argument et la seule réponse des défenseurs de ce spectacle sanglant ?