Olson, notre "fils" comme nous aimions l’appeler avec ma conjointe, s'en est allé ce triste Lundi 21 Octobre.
Il était jeune, seulement un an et demi et même si ma compagne est un véritable roc et parvient à supporter son absence, c'est plus difficile pour moi et je ressens ici, le besoin de me libérer de ma peine.
M'exprimer et libérer les mots me paraît être la solution la plus pertinente à l'instant où j'aligne ces quelques mots.
Ce 18 août, nous sommes venus te récupérer non loin de Paris après un interminable voyage en train dans lequel nous avons trépigné d'impatience. La caisse vide dans laquelle tu allais nous raccompagner, pour seul et unique bagage.
Arrivés dans ta première maison, l'éleveuse nous a tout de suite mis en garde, tu es un sacré polisson. Ta passion du moment, c'était de grimper sur les jambes de son compagnon, et c'est d'ailleurs la première chose que tu as faite lorsque je t'ai vu.
Nous avons tout de suite craqué pour toi, tu étais tel que nous l'imaginions et ces longues semaines qui ont précédées ta venue à regarder en boucle les quelques photos que nous avions de toi se concrétisaient enfin !
Ta première "Maman" était triste de te voir partir, elle disait, lorsqu'elle t'a porté dans ta petite caisse de voyage "S'il te plait ne ronronne pas, sinon je vais pleurer". Elle était émue. Tout comme je le suis aujourd'hui en t'écrivant.
Lors du trajet du retour, nous ne t'avons pas trouvé si perturbé que ça ! Oh, bien sûr, tu as miaulé un peu, puis rapidement, tu t'es endormi durant la quasi-totalité du trajet.
Si tu savais comme j'ai pu m'inquiéter avant ta venue ! Une véritable angoisse, nous vivions au huitième étage, en colocation.... Et je me suis creusé la tête dans tous les sens pour trouver une astuce pour bien protéger toutes les fenêtres et éviter quelques accidents que ce soit. Un vrai papa poule, je dois l'admettre.
Quand tu es entré dans notre vie, que tu as fais tes premiers pas à l'appartement, j'aurais presque voulu être toujours avec toi tant j'avais peur qu'il t'arrive quelque chose, un bête accident domestique ou que sais-je encore... Mais finalement, j'ai surtout jouit de ta chaleureuse présence, de tes coquineries et du bonheur que c'était de te voir grandir.
Le lendemain de ton arrivée
Nous t'avons beaucoup baladé, présenté à nos familles, nous t'emmenions presque partout et tu semblais tant aimer explorer de nouveaux lieux, faire de nouvelles rencontres... Tu étais si adorable... Qu'est-ce qu'on t'aimait.
Tu te faisais régulièrement de nouveaux copains, même si certes, tu pouvais être un peu turbulent et les chamailler un peu ! Mais tu semblais beaucoup apprécier la compagnie de tes congénères.
Toi, aux côtés d'Elvis.
Tu as grandis si vite, nous n'avons rien vu venir, tu es devenu un grand et beau matou, plein d'énergie, plein de vie... L'année qui s'est écoulé à tes côtés à été signe de grands changements dans ma vie avec ta maman. Nous avons acheté un bel appartement, anticipé l'avenir, et à chacun de nos projets... Tu n'étais jamais bien loin, souvent perché sur ton arbre à chat dans des positions saugrenues.
Tu me faisais souvent marrer avec ça...
Sans t'en rendre compte ou non, tu nous apaisais et rendais notre quotidien moins stressant... Quel bon compagnon tu étais.
L'appartement que nous avons finalement acheté, étant en plein travaux, tu as vécu les quatre derniers mois chez mes parents où tu t'es lié encore d'amitié avec Elvis.
Vous êtiez vraiment mignons tous les deux...
Tu t'entendais si bien avec les autres chats, tu allais tant chercher leur présence que nous n'avions pas le cœur, lorsque nous serions à l'appartement, de te priver de cette compagnie féline (et on ne va pas se mentir, nous voulions adopter un deuxième minou, une minette pour être plus précis). Et c'est ainsi que le 27 Septembre, Pixell est entrée dans ta vie.
Ça n'a pas été facile les première heures mais vous êtes rapidement devenus copains... 🙄
L'appartement étant quasiment terminé, nous sommes partis tous les quatre quelques semaines plus tard rejoindre notre nouveau chez nous où tu as eu le bonheur de retrouver ton arbre à chat et où tu as pu continuer ta petite vie de chat.
Malheureusement, quelques jours plus tard, tu as être un peu différent. On te sentait moins vif, étrangement calme... On s'est dit que le changement d'environnement t'affectait peut-être un peu. Puis quand sont arrivées les premières toux, nous nous sommes inquiétés, avons appelé le cabinet vétérinaire en décrivant la situation en détail... L'assistante vétérinaire m'a dit qu'il ne fallait pas que je m'inquiète, que le changement d'environnement pouvait te rendre un peu grognon, après tout... Tu avais perdu tous tes repères, et quant à la toux... Elle m'a dit que c'était certainement à cause d'une petite boule de poil, nous êtions Vendredi et elle m'a suggérer d'attendre Lundi pour rappeler si cette toux persistait.
Le lendemain, tu étais au plus mal lorsque je me suis réveillé, avant de partir au travail... Comme je travaille de nuit, c'est ma Maman qui est venue pour accueillir le vétérinaire des urgences qui est venu t'ausculter. Comme tu avais vomis, pour lui, il s'agissait d'une simple gastralgie et les reflux expliquait la toux, que parfois l'irritation de la trachée l'acidité de la bile pouvait expliquer ce genre de symptômes. Il t'a administré un traitement express et est reparti...
Lorsque je suis rentré de ma nuit, je me suis immédiatement inquiété en te voyant... Ta maman aussi, alors nous sommes partis à la clinique d'urgence instantanément où là, la radio a montré une infection pulmonaire sévère mais sans pronostic vital engagés. Tu es resté hospitalisé jusqu'au lendemain matin, dans la soirée, la vétérinaire nous appelait pour nous annoncer que le traitement agissait bien qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter mais que toutefois, il faudrait que l'hospitalisation se prolonge.
C'est le lendemain matin, quand nous sommes venus te chercher pour t'amener dans le cabinet qui te suivait que nous avons été surpris. Ce n'était pas la même vétérinaire et elle nous a dit que ton pronostic vital était engagé... Nous sommes allés directement chez ton vétérinaire qui t'a pris en charge, elle semblait en colère, lorsque je lui ai annoncé que j'avais appelé Vendredi et que l'assistante m'avait suggéré d'attendre...
8h pétante, tu étais entre les douces mains de cette vétérinaire, 14h on nous donnait des nouvelles, double dose d'anti-bio et d'anti-inflammatoires... 14h45 la vétérinaire cette fois au téléphone m'annonçait la nouvelle "Olson est décédé, je suis désolée... Est-ce que vous souhaitez venir le voir ?".
Ta maman était effondré, jamais je ne l'avais vu pleurer comme ça, quand à moi, je tâchais de garder la tête froide pour la soutenir. Nous sommes venus te voir et là, mes larmes se sont mises à couler, je t'ai serré si fort dans mes bras en te demandant "Mais qu'est-qu'il t'es arrivé ?".
Nous avons passons plusieurs minutes à t'offrir tes dernières caresses, te dire quelques derniers mots, c'était si dur...
La vétérinaire ne comprenait rien à la situation, elle cherchait à comprendre mais les tous ces symptômes mélangés, tous ces rapports différents de vétérinaires qui allait dans diverses direction la laissait perplexe... Elle nous a même proposé une autopsie mais nous n'avons pas eu la force d'accepter. Nous aurions peut-être du mais l'idée qu'on te fasse subir cela... C'était trop dur à accepter.
Finalement, quelques jours plus tard, nous sommes venus au cabinet avec ta petite sœur, Pixell, au cas où elle aussi aurait des problèmes en rapport à ceux qui t'ont arraché à la vie. La vétérinaire avait déjà plus d'information, elle avait pu creuser le problème et la raison était enfin éclairçie... Un "débris" alimentaire, peut-être, était lové dans tes poumons et c'était infecté.
Je tenais à te dire que je suis désolée, mon chéri, de ne pas avoir su insister suffisamment pour qu'on puisse te sauver... Je ne savais pas... Je croyais que tout irait bien et que l'assistante m'avait donné de bons conseils.... Si j'avais su, crois moi, tu aurais filé directement chez le vétérinaire. Même si tes chances de survie n'auraient pas été bien plus grandes, j'aurais au moins fait ce qu'il fallait.
Si tu savais, mon petit coeur, comme je regrette ce ****** de Vendredi où je n'ai pas su m'imposer.
Mais voilà, tu es parti maintenant et je dois te laisser partir... Je pleure en écrivant ces mots, parce que tu tenais une place importante à la maison et dans notre vie. Ton absence sur l'oreiller, au-dessus de la tête de ta maman la nuit, me manque...
Je dois te laisser partir, je ne dois pas te retenir... Je dois être fort c'est ça? Aussi fort que maman? Je n'y arrive pas... ****** c'est dur, si tu savais... Mais ne t'inquiète pas pour moi, le temps fera son oeuvre et bientôt, il ne restera que les meilleurs souvenirs.
Peut-être que c'est le moment ? Allez, faisons ça... Je ne sais pas à quoi peut ressembler la mort, si tant ai qu'elle puisse ressembler à quelque chose. Mais je suis sûr d'une chose, petit chou, c'est que nous t'avons donné tout l'amour que nous avions à t'offrir, et chaque minute passer avec toi, même dans tes pires bêtises, nous arrache encore aujourd'hui des sourires. Même dans cette semaine difficile.
Il reste Pixell, qui ne te remplacera pas (En même temps, qui pourrait te remplacer?), mais qui nous soutien à sa façon... Galipettes, et compagnie. Une barre de rire enrobée de poils !
En tout cas, Maman ça va, elle est solide tu sais... Moi, elle m'impressionne, je te jure, j'arrive pas à y croire. Mais ne crois pas que c'est parce qu'elle ne t'aime pas, bien au contraire... Elle se protège, et surtout, elle a assez pleuré, elle est intelligente, elle a su relativiser... Beaucoup mieux que moi.
Allez, j'avais dis que je te laissais filer.
Adieu mon petit père, fais ce que tu peux, de la où tu es pour veiller sur nous. Pour moi, tant que les souvenirs restent, je garde un petit bout de toi.
Désolée pour la perte de votre minet il était magnifique . Il y a un an j'ai dû faire partir ma lapine on était fusionnel ce n'était pas simple de lui dire au revoir .
J'ai eu auprès de moi , de ma famille une Adorable Demoiselle Labrador , ma Volka , un Amour de chienne .
Qui laisse des souvenirs précieux .Elle manque terriblement .
Ixia Golden...