Bonjour,
En complément des conseils de Celdric, un petit truc à garder en tête.
Plus le temps passe plus ce problème vous prend le crâne, plus vous êtes nerveux, plus votre chat va le sentir, plus il va être nerveux, plus il va extérioriser son anxiété. Tout ceci donne un cercle vicieux.
Quand vous dites "Si on arrive à le choper pile au moment où il commence à gratter le sol et qu'on le met dans la litière, il fait dans le bac sans problème.... Mais souvent il se planque pour qu'on ne remarque pas qu'il est en train d'aller faire son caca... Et si on n'y va trop tôt, il tourne en rond mais ne fait pas caca...."
ça m'interpelle. C'est le reflet de la situation chez vous. Toute la tension se cristallise sur la litière et les crottes. Votre chat le sent.
Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire mais il faut que vous arriviez à vous détacher de cette situation, que le fait de savoir que votre chat va dans sa litière ne soit pas e déclencheur d'un stress, il faut oublier qu'il y va. S'il sent que vous vous tendez à chaque fois qu'il va déféquer il va réagir en conséquence car vous lui communiquez votre tension.
Je ne dis pas que tout ça est votre faute, bien au contraire. Quand on a ce type de problème avec des animaux on a tendance à se mettre la pression à se dire que c'est notre faute, ça devient la montagne à gravir. Tout accident devient notre échec.
Il faut bien évidemment malgré tout chercher une solution mais sans sur dramatiser et surtout sans s'investir émotionnellement. C'est aussi pour ça que les comportementalistes sont utiles, en dehors de leurs connaissances ils arrivent avec un œil extérieur sur la situation sans investissement émotionnel.
Un truc qui peut être utile c'est de noter les habitudes de votre chat, voir les "actions"/"réactions", les comportements qui diffèrent de l'habitude, dans une démarche observationnelle et pas émotionnelle. Éviter tout anthropomorphisme, remettre son chat à sa place d'animal et pas de membre de la famille pour pouvoir mieux l'étudier, mais de manière relaxe pour ne rien lui transmettre de négatif émotionnellement parlant.
Ça e veut pas dire ne pas aimer son animal ou ne pas le considérer comme un membre de la tribu, c'est juste pouvoir changer de regard quand c'est nécessaire.