Bonjour,
Merci à tous pour vos réponses, merci d'avoir pris cette peine, c'est vraiment gentil de votre part.
Alors, je vous avouerais qu'en soi, après réflexion et échanges avec mon conjoint, je me sens très mal d'envisager l'extraction des dents, et je peux comprendre au fond la posture des 2 vétos déjà consultés à ce sujet.
D'abord parce que je sais pas, on dirait de la boucherie. Je suis désolée j'ai beaucoup de mal avec l'idée : on m'a déjà arraché des dents et la douleur était difficile ! Et encore que moi, je comprenais l'acte, sa raison, et je pouvais prendre des antalgiques et mettre de la glace, mais pour un chat...il comprendra rien et la souffrance sera intense !
Ensuite parce que mon chat a si mal vécu un simple détartrage que je n'ose imaginer une opération plus lourde. Car je ne vous ai pas dit que, outre le fait qu'il n'a pas pu s'alimenter pendant 2 mois (alors même qu'il salivait devant ses gamelles), il a perdu l'ouïe subitement après l'opération ! Aussi curieux que ça paraisse, c'est vrai, à présent il est complètement sourd ! La 2ème véto consultée (qui est très recommandée dans la région) m'a dit que ça arrive dans de très rares cas...et j'ai un chat qui a toujours été sensible à tout (alors même que je l'ai adopté à 2 mois, et cajolé/rassuré toute sa vie). Elle était surprise de la si mauvaise réaction globale du chat à l'opération, et elle voulait par conséquent même éviter la petite sédation pour les perfusion, c'est dire...
Ce qui m'amène à mon 3ème point : imaginons que je procède à l'extraction des dents, donc grosse grosse souffrance psychique et mentale pour lui. Qu'il survive à l'opération. Et qu'il souffre à mort, ce pendant des semaines, ne pouvant s'alimenter, boire etc. comme l'autre fois : vous imaginez, ce sera de nouveau des allers et retours chez le véto pour des perfusions, il restera là-bas chaque fois 2-3 jours, et s'il n'arrive pas à passer le cap, je vais finir par l'euthanasier, et il aura souffert un martyr bien plus grand qu'en ce moment, durant ses dernières semaines de vie...c'est juste affreux de l'imaginer. J'ai déjà terriblement culpabilisé lors du dernier détartrage, en me disant qu'après tout j'aurais peut-être dû laisser faire, plutôt que lui infliger ça, alors là je m'en mordrais les doigts...
Je ne sais pas si vous comprenez ma position...mais voilà, honnêtement, je ne suis pas sûre de pouvoir envisager sereinement l'extraction des dents. Mais en parallèle, je me refuse à l'euthanasier. Mais en parallèle encore, je vois qu'il n'est pas bien : comment pourrait-il l'être, entre la bouche enflammée, la dénutrition, la déshydratation, et la saleté de son corps... C'est une situation affreuse. Je me sens tellement coincée...
Désolée de vous livrer comme ça mes sentiments, c'est vraiment une situation horrible pour moi, je suis si mal, complètement perdue...
Merci à vous