Salut à toutes et tous, qui souffrez de la perte de votre compagnon.
J'ai 52 ans, et je viens de dire au revoir à mon pilou, qui n'avait que 3 ans, et qui n'a pas pu être sauvé par les urgences véto, d'une grave anémie. En 2018 je perdais mon Billon, agé de 18 ans, parti d'une thrombose. Et en 2008 ma Sensémilla était euthanasiée à l'âge de 15 ans à cause d'une tumeure au cerveau. Aujourd'hui il me reste Chaussette, une minette de 8 ans qui, bien qu'atteinte d'insufisance rénale, se porte bien.
Je compathie à vos peines, et je partage vos douleurs. Chacuns de mes animaux perdus me manquent terriblement, et aucune consolation ne peut aténuer la perte d'amour que chacune de ces bêtes m'on donné.
Comme vous, je suis passé par tous les stades du deuil, et je le suis le suis toujours. Refus de l'impuissance, colère, culpabilité, et bien sûr dépression, dûe à l'absence de l'être aimé.
Si mon expérience peut vous aider, sachez que le fait d'en parler, à ses proches, amis, et même inconnus, aide beaucoup. Cela tient au fait qu'en en parlant, on décharge un peu de sa peine, on se déleste un peu du fardau que l'on porte, en le faisant partager à autrui.
Aussi, avec le temps, seuls restent les bons souvenirs, et alors vient un réconfort en pensant au bonheur que nos amimaux nous ont donné.
Enfin, la culpabilité se dissipe, car nous réalisons que nous ne sommes pas tout puissant, que nous ne pouvons pas empêcher la maladie, les accidents, les contingences de la vie, ni rien qui soit indépendant de notre volonté ou de nos moyens.
Alors courage mes ami.es, croyez bien qu'avec le temps la peine s'atténue, et l'amour reste. Croyez bien que vous n'y êtes pour rien, car rien n'est éternel ici bas, sauf l'amour. Pensez au lendemain, continuez de parler de vos êtres chéris perdus, et continuez à donner de l'amour à ceux qui sont encore vivants, car c'est tout ce qui compte, donner de l'amour.