J'ai fait euthanasier mon chat. je le regrette

Bonsoir Lila, je pense que vous n'avez rien à regretter, un chat qui ne mange plus est un chat qui souffre. Vous avez fait le dernier geste d'amour que vous pouviez faire pour votre chat. Le garder à tout prix alors qu'il souffrait aurait été égoïste de votre part.Ne culpabilisez surtout pas.

J'ai fait euthanasier mon chat dès les premiers signes de souffrance et je n'aurais pas supporté de voir son état se dégrader de jour en jour.

Dites vous bien que si le vétérinaire l'a euthanasié c'est qu'il savait que votre chat était en fin de vie.

Je vous souhaite plein de courage, votre chat ne souffre plus grâce à vous, ne regrettez rien.

N'hésitez pas à venir sur le forum si vous n'avez pas le moral, on est tous passés par là.

Bonsoir Kalou,

Merci pour votre retour. Vos mots me font tellement de bien. C'est exactement cela je ne voulais pas attendre qu'il souffre. Son état commençait à se dégrader assurément. Ca faisait tellement de peine de le voir se dégrader, ne plus pouvoir manger, malgré l'envie qu'il en avait, ne plus se faire la toilette. Mais c'est bête mais je me dis que j'aurais pu attendre quelques jours, même si je sais qu'au fond ça n'aurait servi à rien. C'est terrible d'avoir à prendre cette décision, ce droit de vie ou de mort sur un être innocent. Il me manque énormément. Puis-je me permettre de vous demandez quels états les premiers signes de souffrance de votre chat.

Bonsoir

Pas grand chose à rajouter au message de Kalou, j'ai aussi fait euthanasier un chat à 1 an qui partait mal dans la vie après plusieurs tentatives de sauvetage. Il ne faut pas culpabiliser, les vétérinaires ne le font pas sans raison et le cancer est une vraie saloperie . Vous n'en êtes pas responsable et c'était ce qu'il fallait faire

Cel nous rappelle leur vulnérabilité et l'importance de passer du temps avec eux car nous sommes tous de passage. Bon courage dans cette épreuve

Bonsoir Grumeau,

Vous avez bien raison. ça été très rapide on lui a diagnostiqué fin août. Hier les ganglions avaient déjà bien grossi, on les sentait à la palpation. C'est vrai on peut avoir tendance à oublier qu'ils sont fragiles. Depuis juin il commençait à vomir, j'avais mis ça par erreur sur les plantes qu'ils mangeaient parfois. Grave erreur si je l'avais amené avant chez le véto. J'ai commencé à l'amener chez une véto mi-juillet. On lui a d'abord diagnostiqué une pancréatite. et de là son état a continué à empirer. Jusqu'à ce que je l'amène chez 'un autre véto et qu'il me dise que c'était un cancer du foie et pas une pancréatite. Peut être aurait-il pu être sauvé. au stade où il était c'était déjà trop tard. Merci pour vos encouragements

un cancer n'est pas la première chose à laquelle on pense quand un chat vomit. Une fois l'apparition d'anomalies ou symptomes il est souvent trop tard et même lorsqu'une tumeur est détectée tôt, on ne peut pas toujours y faire quelque chose. Le foie étant un organe vital je ne pense pas qu'il aurait pu être sauvé. Encore une fois soyez certaine d'avoir agi avec dignité

Mon chat était soigné pour une insuffisance rénale chronique. Il a encore bien vécu environ 6 mois où il mangeait, sortait faire son petit tour dans le jardin. D'un seul coup, il n'a plus voulu manger. Je suis allée chez le véto qui lui a fait une prise de sang dont les résultats étaient catastrophiques. Le véto m'a dit de revenir le lendemain pour refaire une perfusion si il avait mangé ou pour l'euthanasier si il n'avait pas mangé car il n'y avait plus rien à faire.

Je pense que quand on perd un animal on culpabilise toujours. Vous avez fait tout ce que vous pouviez faire pour lui. Lorsqu'il a vomi en juin, je pense que c'était déjà trop tard pour que ça ait été si vite, ça n'aurait rien changé. Mon chat faisait de gros pipis et ça aurait du m'alerter.J'ai pensé qu'il buvait plus car il faisait très chaud.

Vous avez pris la bonne décision plutôt que de vouloir le garder quelques jours de plus à le laisser souffrir.

Rien de plus normal que vous culpabilisiez, nous le faisons tous quand nous nous trouvons à devoir faire ce geste sans retour possible, mais dites vous bien que vous ne pouviez rien faire pour le sauver et que vous lui avez donné le plus beau geste d'amour qu'il pouvait attendre, vous lui avez évité de souffrir et il est parti sereinement avec tout votre amour.

Bon courage, c'est une épreuve très difficile à surmonter, mais le temps apaisera votre peine, sans pour autant l'oublier, il restera toujours dans votre coeur.

Merci à tous pour votre bienveillance et votre empathie vous m'aidez en me disant tout cela, encore une fois merci du fond du cœur. Vous ne pouvez pas savoir à quel point vous soulagez ma peine. Ce matin je me suis levée toujours triste bien sur mais un petit peu plus apaisée qu'hier. Le cheminement se fait tout doucement. J'ai revu des instants de sa dernière matinée avec moi et c'est vrai qu'il tenait plus debout. Il se levait deux secondes pour boire et s'allonger aussitôt là où il se trouvait. Comme tous nos animaux, il ne méritait pas de souffrir. Il me manque et me manquera c'est certain.

@Kalou124

Cela va toujours trop vite, bien entendu. Même si on si attend après l'annonce du diagnostic. Mais on est jamais prêt à 100 % c'est évident.

Mes amitiés

Vous savez, on culpabilise toujours quand on fait partir un animal, on se demande si c'était le bon moment.

Mais si vous ne l'aviez pas fait, il aurait souffert et vous vous en seriez voulu aussi.

Il aurait vécu certes encore un peu mais au prix de quelles souffrances ?

C'est le dernier acte d'amour que vous ayez fait pour lui,

Bon courage.

Vous avez raison Aurore, c'est exactement ça. Hier je n'étais pas certaine que c'était le bon moment et le doute s'est insidieusement installée. Mais au fond de moi je savais que je ne voulais pas le laisser souffrir. C'était dur de voir qu'il ne mangeait plus qu'il se fatiguait de plus en plus. Et comme vous dites il aurait bien évident continué à souffrir alors. Mais c'est une expérience terrible à vivre. Mais comme toutes les expériences marquantes elles viennent avec un apprentissage pour ce qui les vivent.