Bonjour,
En effet, elle est rock'n roll votre petite calico... Clairement, quelque chose ne s'est pas fait dans sa petite enfance. C'est la mère qui enseigne l'inhibition à la morsure aux chatons.
J'avais fait appel à un comportementaliste par le passé, je vais m'efforcer de vous résumer ses conseils :
- Deux litières minimum, dans un endroit calme et plutôt caché, toujours maintenues propres
- Nourriture loin des litières, avec croquettes à disposition H24 (le stress alimentaire d'un chat rationné engendre de l'agressivité)
- Ne jamais forcer le contact
- Ne jamais jouer avec les mains
- Dire NON ! très fort en claquant des mains et en s'éloignant à chaque morsure
- Longues séances de jeux avec le chat, surtout le soir, jamais avec les mains
- Arrêt immédiat de l'interaction au moindre signe d'agacement du chat, quitte à s'éloigner de lui carrément.
Je savais et appliquais déjà tout ceci, donc au final, prescription de Fluoxétine. Ce médoc avait généré une rétention urinaire importante, donc arrêt immédiat.
Dans mon cas, la situation s'était considérablement améliorée à l'adoption d'un second chat. Mais le problème n'étais pas du tout l'agressivité mais des miaulements incessants et des TOC du style 'faire les cent pas' non stop (comme un lion en cage) en miaulant. Ce chat d'appartement n'avait jamais connu l'extérieur, mais certains chats sont, par tempérament, frustrés d'être en appartement. L'arrivée d'un copain chat l'avait non seulement beaucoup calmé, mais aussi intensément 'intéressé'.