Bonjour,
Ma chatte adorée est décédée il y a 3 mois. Elle avait 15 ans. Elle est morte après avoir été soudainement très mal pendant deux jours. J'ai assisté à sa mort. Moi qui ne m'imaginais pas la voir partir, enfin pas maintenant...
Nous avions une relation fusionnelle, pendant 7 ans (je l'ai adoptée déjà senior). Je restais avec elle le plus possible, car je ne me sentais vraiment bien qu'avec elle, je lui offrais des massages, des bisous et câlins sans modération, on partageait beaucoup de choses, des objets etc (même si je sais que ça "ne se fait pas" je m'en fiche complètement lol), et elle de son côté elle dormait sur moi (je l'ai découvert en vivant avec mon ex, qui était un peu jaloux d'elle d'ailleurs), elle se cachait auprès de moi quand elle avait peur, sûrement car je la défendais, on jouait ensemble, je lui apprenais des mots (ou j'essayais lol)... La liste est longue, on a eu plein de bons moments.
Mais voilà, 3 mois après son départ je suis toujours aussi triste. Je pleure moins souvent mais toujours avec la même douleur. Au début, comme je suis restée sous le choc d'avoir assisté à sa mort (et parce que je suis psychotique peut-être) je pensais qu'elle était quelque part d'autre (pas morte), je me disais elle dort juste sur son coussin, ou elle est chez ma famille (elle y était quand j'étais à l'hp l'année dernière, ça avait été dur et elle me manquait). En tout cas je pensais par moments qu'elle me reviendrait, ça m'arrive parfois encore de me dire ça mais moins.
J'aimerais tellement, enfin j'aurais tellement aimé la serrer dans mes bras. Je n'avais pas osé lui faire mal le dernier jour car elle était très faible... Je pense à elle très souvent, je la dessine parfois, je regarde souvent toutes les photos et le soir je m'endors avec une pensée pour elle. Je suis vraiment très triste, et j'ai du mal à en parler en vrai... Aussi je faisais des cauchemars ou j'avais des flashbacks au début aussi mais je n'en ai plus, heureusement.
Voilà je ne sais pas trop ce dont j'ai besoin comme conseils parce que je ne veux pas laisser partir la peine car ça serait comme l'oublier, ou griller les étapes, et je sais que le chemin du deuil va être long. Je voulais en parler en tout cas, parce que je ne peux en parler à personne de mon entourage.