Choisir l'euthanasie pour sont chat malade

Bonsoir, Vous seule pouvez prendre cette douloureuse décision. Nous sommes nombreux à avoir dû choisir cette option afin de soulager la fin de vie de notre compagnon. Votre amie a raison même si je n'aurais pas dit cela de cette façon, c'est un ultime geste d'amour que nous pouvons leur donner. Discutez avec votre vétérinaire, normalement il est là pour vous conseiller même si après c'est à vous de prendre cette décision. Moi, mon loulou, j'ai pris cette décision, il y a pile 3 mois, il était en fin de vie à cause d'une insuffisance rénale qui s'était déclarée en juin 2020. Nous avons réussi (enfin le vétérinaire) à le stabiliser puis en janvier 2022, je ne sais pas pourquoi et cette question me ronge, son état s'est brusquement dégradé. Il avait énormément maigri, ses valeurs rénales ont explosées, il était désydraté alors qu'il buvait énormément, il était en hypothermie, et un taux de potassium bas. Malgré une semaine complète de perfusion 24/24h, des piqures de réhydratation journalières, des comprimés pour le potassium, des comprimés pour lui ouvrir l'appétit, il ne mangeait plus tout seul, j'ai été obligé de le gaver cela a duré un mois parce que je pensais qu'il allait remonter la pente comme en 2020, puis le 09 février lors de son contrôle sanguin (prises de sang toutes les semaines), les valeurs avaient encore augmenté et il avait encore maigri, toujours en hypothermie, il n'était plus aussi vif, et là le verdict est tombé. il n'y avait plus aucun espoir, le vétérinaire nous a expliqué qu'il pouvait tomber dans le coma à tout moment ou faire des convulsions, son pronostic vital était engagé. Je n'étais pas encore prête, alors il a tenté un nouveau médicament en m'expliquant bien que c'était le tout pour le tout et que je devais le rappeler le samedi 12 en début de matinée pour lui donner l'état de Cysko. Malheureusement, ce samedi matin, il ne pouvait pas se lever, et a poussé un drôle de miaulement lorsque je l'ai bougé, et là j'ai compris que je devais le laisser partir. J'ai appelé la clinique vétérinaire, nous nous y sommes rendus (mon mari et moi) et nous ne sommes rentrés que tous les deux. J'ai tenu mon loulou dans mes bras jusqu'à ce que son petit coeur s'arrête, il est parti en sachant combien nous l'aimions, mais cela n'empêche pas la culpabilité d'être présente même si on sait qu'il n'y avait plus rien à faire.

Mon message était trop long, voici la suite :

Notre chagrin est immense, car en plus physiquement, à part son amaigrissement, rien ne présageait cette tragédie.J'allais le promener en laisse jusqu'à la veille de son décès, c'est vrai que ce jour là il marchait au ralenti comme un petit vieux. le manque et le vide sont toujours bien présents, et les larmes coulent toujours très souvent en pensant à lui et à tout ce que nous faisions ensemble. Alors oui, cela va être difficile mais pensez à elle avant de penser au reste. Lui épargner toute souffrance inutile.

Tout cela pour vous dire, que vous trouverez du soutien sur ce forum,

Je vous adresse tout mon soutien, et vous souhaite bon courage pour ces moments difficiles,et plein de tendres caresses à Poupounette.

Marie

Merci pour votre réponse et de votre soutien Marie

Sont état n'est pas au plus critique mais il n'est pas bon non plus. Elle n'avait aucuns problèmes au niveau des yeux et là elle n'y vois presque plus, elle ne peux plus se déplacer seule. Cette tumeur est vraiment violente

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Bonjour, lorsque mon ancienne minette est sortie d'hospitalisation suite à un oedème pulmonnaire, le véto m'avait indiqué que si elle cessait de nouveau de s'alimenter et avait du mal à respirer il faudrait l'euthanasier. Lorsqu'elle a de nouveau cessé de s'alimenter, je n'étais pas prête à la laisser partir , je l'ai donc nourrie de force à la seringue. Quelques jours après, je suis rentrée du travail, elle était allongée dans un coin de la salle de bains. Ma voisine m'a emmené chez le véto et il m'a confirmé qu'elle était en train de mourir. Lorsqu'il lui a fait sa piqure pour l'endormir, je ne pense pas qu'elle se soit rendue compte qu'elle était là. J'ai culpabilisé très longtemps d'avoir été trop lache et trop égoiste ( je ne dis pas que c'est votre cas, la situation n'est pas la même) pour l'emmener chez le véto de suite , car je savais qu'il allait l'euthanasier. Et encore maintenant ( alors qu'il y a plus de 10 ans qu'elle n'est plus là) lorsque je pense à elle, je n'ai plus mémoire les moments heureux que l'on a pu partager, mais ces derniers jours où je la voyais souffrir et où j'esperais un miracle qui avait peu de chance d'arriver. C'est une décision difficile à prendre et quoi que l'on fasse, cela n'empechera pas la peine et le manque . Courage

Bonsoir j'ai vécu également ces moments douloureux où il faut faire ce choix cruel de laisser partir notre compagnon de vie. Ils ne peuvent pas utiliser de mots pour le dire mais leur état général parle pour eux. Vous avez passé 18 merveilleuses années avec votre chatte et en respect de tout cet amour laissez la partir dignement et paisiblement. Nous avons certes le pouvoir de décider de leur mort mais nous avons surtout le droit et même le devoir de ne pas les laisser souffrir inutilement. Je sais que c'est extrêmement difficile à vivre mais laissez la prendre son envol..je vous souhaite beaucoup de courage

Bonsoir,

C'est à vous seule de prendre la décision, ca se joue entre Poupounette et vous. Pas aux amis, ni même au vétérinaire qui n'apporte que le geste technique qui mettra fin à la déchéance de votre Poupounette. Le tableau clinique est accablant, sans rémission possible. C'est précisément parce qu'elle vous accompagne depuis 18 ans, que c'est à votre tour de l'accompagner pour le dernier voyage. Courage, pensez d'abord à elle.

Bonjour,

Je pense que la donnée la plus importante est de savoir si elle souffre ou non.

Et je ne pense pas qu'il soit égoïste de faire tout ce qu'il est possible de faire pour prolonger confortablement la vie d'un animal de compagnie. C'est de l'amour et de l'espoir. C'est de l'humanité. Tout simplement.

Est-ce qu'un chat ou un chien préférerait perdre conscience dans ce foyer qu'il aime et ne pas comprendre qu'on l'emmène chez un véto pour son dernier voyage ?

Qui peut répondre à cette question.

La souffrance me parait donc la seule donnée à prendre en compte réellement. Mais même sans souffrance, se pose le problème des emplois du temps qui ne permettent pas toujours d'accompagner son animal de compagnie. Le laisser seul, c'est prendre le risque qu'il meurt seul, ce qui engendrera des questionnements sur sa fin de vie et de la culpabilité.

Bonjour

Je pense que cette décision vous appartient à vous de voir la toute première chose à savoir est

SOUFFRE T ELLE ???

ensuite à vous de décider je suis de tout cœur avec vous c est très dur de devoir choisir ... ils font partie entière de notre famille et on les aimes tellement

J'ai eu une minette qui a eu un carcinome épidermoide, je pensais que c'était un abcès, la vétérinaire m'a prévenue qu'elle ne le sentait pas du tout et quand on a eu les résultats d'analyse, le verdict est tombé. Elle m'a dit qu'elle pensait qu'elle en aurait pour 3 semaines. La minette ne souffrait pas, mais quand elle n'a plus pu ouvrir la bouche pour manger, sa machoire s'est bloqué, je l'ai ramené et là on a fait l'euthanasie. Je m' y étais préparée pendant ces 3 semaines et la vétérinaire ne s'était pas trompée. Elle m'avait proposé aussi l'opération, enlever la moitié de la tête en fait, la joue, l'oeil ... je m'y suis refusée et elle m'avait dit que de toutes manières elle souffrirait beaucoup après cette opération et que ça ne changerait rien au verdict à part la faire traîner. C'est très dur quand ça nous tombe dessus de cette manière, mais si j'ai un bon conseil à vous donner, dès que vous voyez qu'elle a du mal à manger, qu'elle reste prostrée dans un coin, aidez la à partir, vous lui devez bien ce dernier geste d'amour. Elle a eu une longue vie, à l'impossible nul n'est tenu. Bon courage à vous. Et n'écoutez pas les bien-pensants, demandez à votre vétérinaire ce qu'il ferait si c'était sa minette, c'est ce que je fais toujours.

Pour faire écho aux propos de Yume, j'ai fait la même chose, je me suis obstinée à vouloir gaver un chat en IRC qui était sur sa fin de vie, médicaments, séjours à la clinique véto qui le stressait, gavages qui le faisaient vomir, plus jamais je ne recommencerai à m'acharner égoïstement, et pour info il est parti 3 semaines avant la minette on a du l'euthanasier car il commençait à souffrir, très difficile période à gérer, mais autant j'ai regretté de m'être acharné sur le 1er pour la 2ème je n'ai jamais regretté de l'avoir aidée à partir sereinement dans mes bras.

Update

Merci pour vos réponses, ils m'ont beaucoup aidé suite au rendez-vous que j'ai eu vendredi avec la vétérinaire, la date est choisis, ça seras pour demain le Mardi 17 Mai à 18h, j'ai profiter un maximum de ce dernier week-end plus ce lundi en "bonus" avec elle.

Elle va tellement me manquer... Je suis totalement une personne à chats, mais je sais que pour le/la prochain(e) chat(te) que j'aurais dans ma vie, je ne ferais pas la même erreur de ne prendrais pas autant de temps. Je ne regrette pas d'avoir eu de l'espoir, mais je veux pas être plus égoïste, parce-que comme beaucoup l'ont dit, nos animaux nous font confiance, ils ont était là pour nous comme nous devons être là pour eux et jusqu'à la fin.

Le deuxième choix à faire c'est "l'après" ,et j'ai choisis de l'enterrer, je ne voulais pas l'incinerer. Mon choix c'est du coup porter sur le cocon funéraire Nidoo, je voulais qu'elle soit dans la nature voilà pourquoi j'ai choisis ça. Je vous laisse des photos de Poupounette juste en dessous, elle adorait croiser les pattes, je trouve ça totalement adorable :