Chaton en souffrance

Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Bonjour,

J'ai toujours eu des chats et le dernier en date a un comportement extrêmement problématique.

il a 8 mois.Il sort dans le jardin chaque jour mais il a été habitué depuis sa naissance (presque) à vivre avec nous. Il n'est pas agressif envers les humains (sauf le vétérinaire). Depuis plusieurs mois, il a des "pics" et se mange la queue au point où il a déjà eu 3 fois une ablation de la queue et qu'il est tout le temps en soins et il porte une collerette jour et nuit. Il n'a ni vers, ni problème neurologique, il est suivi toutes les semaines par un vétérinaire et je voudrais savoir si quelqu'un parmi vous a connu ce souci auprès d'un chat (car chez le chien sans être fréquent ce n'est pas exceptionnel).

Il est traité sous Zylkène et Fleurs de Bach.

Si vous avez rencontré de tels soucis, comment vous en êtes vous sorti ? Merci de vos réponses.

6 réponses
Greylox
Greylox

Bonjour,

Pour le trouble à l'origine de son comportement je pense que vous devriez faire appel à un comportementaliste.

le cas que j'ai connu n'est pas exactement le même mais je tente le coup pour une solution (TRES radicale mais nous n'avions pas eu le choix).

L'un de nos chats s'était blessé à la queue (on n'a jamais su comment). La blessure était au bout de sa queue, la dernière vertèbre était visible. Le véto ne pouvait pas recoudre, pas assez de peau, et a donc proposé d'amputer cette vertèbre et de recoudre la peau sur la suivante.

Problème : notre loulou ne supportait pas son pansement au bout de sa queue et a réussi à se faire mal (il tapait la queue violemment contre les murs vu qu'il ne pouvait pas l'atteindre à cause de sa collerette), retour chez le véto : diagnostic = début de nécrose. Nouvelle amputation (deux vertèbres cette fois-ci , pour avoir assez de peau pour recoudre). Mais le loulou a continué de ne pas supporter son pansement et à de nouveau abimé le bout de sa queue... re-nécrose.

Du coup le véto a été plus radical et nous a proposé une amputation beaucoup plus importante de la queue. Il ne lui a laissé qu'un bout de queue de 5/7 cm. Cette fois le loulou n'a pas pu abimer sa queue et elle s'est remise et il a vécu le reste de sa vie avec une queue ridicule, soit, mais en dehors de ça sans aucun problème.

Là où votre cas diffère c'est sur l'origine du problème (notre chat n'avait rien "contre sa queue" à la base, je pense que sa blessure était vraiment accidentelle) mais pour la solution, étant donné que le vôtre a déjà eu droit à 3 amputations, il faudrait peut- être envisager de couper très court. D'ailleurs le chat de ma tante avait dû être totalement amputé de la queue (bagarre avec un autre chat, blessure proche de la naissance de la queue, infection, amputation quasi totale de la queue, il devrait lui rester une vertèbre) et il a très bien vécu sa vie de chat ensuite.

Les deux chats dont je parle étaient tous deux des chats qui sortaient. L'absence de queue ou une queue courte ne semblait les gêner aucunement.

Je ne dis pas que c'est la seule solution pour votre chat, et j'espère que vous trouverez une autre option, mais dans le pire des cas...

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Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Merci beaucoup de votre réponse attentive. Je ne suis pas contre une amputation totale mais mon vétérinaire semble réfractaire car il nous dit qu'il pourrait s'attaquer à une de ses pattes à défaut de sa queue. Je ne sais qu'en penser. il n'a plus que que 5 cms de queue.

Merci de votre témoignage. c'est très très sympa

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Energiesolaire
Energiesolaire

Je ne m'y connais pas beaucoup en chat, mais si j'avais à aider un ou une amie, dans ce genre de cas, j'aurais besoin d'un bilan comportemental complet. Et j'imagine que dans le cas d'un chat, ce bilan inclut surtout sa façon de composer avec ses instincts primaires. Je chercherais à savoir, si ces instincts ont pu émerger de façon harmonieuse, ou si au contraire, l'émergeance non harmonieuse de ces instincts peut expliquer la "déficience" comportementale.

Je n'ai fait aucune recherche dans ce domaine, et mon point-de-vue ne vaut pas grand chose donc. Mais je me dis que notre rôle le plus important, est de les guider pendant l'émergeance de ces instincts, en faisant en sorte de trouver l'équilibre.

Ces instincts pour un chat sont surtout en lien avec

1. La propreté

2. La prédation (qu'on observe surtout via le jeu, pour un chat d'intérieur tout du moins)

3. La gestion du territoire (ça inclut l'exploration)

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Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Bonsoir

je vous remercie de l'attention que vous avez pris à l'énoncé de ma demande, mais pour vous répondre je dois vous dire que pour le vétérinaire qui le suit (avec beaucoup de patience et de conscience professionnelle) le bilan a été fait et aucune dissonance n'a été décelée au niveau des instincts. Ce chaton a toujours été très joueur (il joue également avec d'autres chats du jardin) très propre et ce depuis tout petit (il n'a jamais eu de "râté'' au niveau de sa litière, et il se balade tout seul dans un petit périmètre (mon jardin et les 2 jardins des voisines qui sont mitoyens, il ne s'aventure pas au delà). Il répond à l'appel de son nom il revient en galopant vers la maison où qu'il se trouve et s'il ne veut pas encore rentrer, il me montre clairement qu'il veut rester encore dehors. Il est intelligent et vraiment très affectueux, Il lèche les mains, il ronronne beaucoup; aime être porté au bras, montre son ventre, adore que l'on joue avec lui (à cache cache il adore), il joue tout seul aussi avec ses jouets ou des bouchons, des papiers, des noix...Il est vif, il saute il gambade à la manière d'un petit chien. Il est vraiment peu ordinaire pour un félin qui sont réputés indépendants et farouches. N'oublions pas qu'il est né chat errant donc sauvage.

Alors, bien sûr, ce petit chat est un mystère pour les vétos qui l'ont traité, il est si mignon...

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Matilda1
Matilda1

Et tu n'as aucune idée de ce qui aurait pu déclencher ces tics ?

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Utilisateur anonyme
Utilisateur anonyme

Bonjour.

Hélas, non. Le véto a supposé que c'était un choc physique non décelé au départ, il a été mis sous cortisone et cela n'a rien donné. Il a eu un traitement anti douleur lourd (opiacés) et cela changeait son comportement affectueux mais n'a rien donné au niveau des tics. La piste est une souffrance psychique mais il a un traitement régulier aux fleurs de Bach et si ça le calme sur le moment, rien de probant puisqu'il continue à certains moments à vouloir s'attaquer...

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